lundi, juillet 30, 2007

La dernière semaine

Les congés et disponibilités des proches sont incompatibles : il n'y aura pas de vacances masculines cette année.
Je partirai donc avec Anna une semaine à Florence dimanche prochain, revenant quelques jours avant de s'envoler vers Rome la semaine suivante. Les putes de l'été dernier et les lolitas espagnoles seront remplacées par de l'appareil numérique, de la promenade sur pavés, du dîner en Toscane et du déhanchement, déconvenue à l'italienne, déjà vu et vécu.

Samedi, 2h25, le Cyrnos rue Condorcet, nouveau néon rose en facade "parcequ'on avait envie de le faire depuis longtemps."

Luna, sous coke, talons aiguilles blancs Bata et mini de cuir noir First Look arbore un tatouage personnel sur l'épaule droite "parce que c'est pas pareil quand on le dessine soi-même, c'est unique."
Elle est ici depuis deux mois et étudie l'art. Le 30 mars, dans la même rue, au Must 20 mètres plus loin elle s'appelait Linda et se consacrait à son job d'assistante vétérinaire. Elle propose un lapdance avec sa copine pour une bouteille à 250 euros. Et pas celle à 200 "parce qu'elle aime pas le champagne qui est pas rosé."

Luna ne parlera guère plus, victime de sa propre intoxication et sa présence au bar depuis 16h. Elle ouvre la bouche pour vomir en saccade de longs relents de compliments grossiers ses ongles rongés sur ma cuisse, en finissant son cocktail de sirop. Une sorte d'argumentaire précis se récite mot à mot devant le type du comptoir qui vu son accoutrement, préfèrerais me parler foot.
Je suis parti pour lui prouver qu'au moins une grossierté de la liste était vrai. Le portier m'informe de la venue d'étudiantes en septembre.

Il devient difficile d'être un pauvre type qui couche à droite à gauche, et les statistiques sur l'infidélité manquent certainement de pertinence. Il y a aussi tous ceux qui essayent mais n'y arrivent pas et pour lesquels la fidélité n'est pas un choix mais bel et bien l'unique solution.

Il est temps de penser aux vacances.

dimanche, juillet 29, 2007

Pour le prix d'une

Sur un petit lit à la campagne, les yeux fermés, cette sensation d'être allongé dans un vieil ascenseur. Les seuls mélanges ici se résument au soleil et au vin.

Deux russes en bas bavardent et répondent à mes désirs en maillot string deux pièces. Je suis souverain dans un petit royaume ou la négation n'existe que dans les erreurs de traduction. Alors je bande, et souvent.

Le mariage et les présentations sont terminés. Les premiers russes sont rentrés, reste la petite copine blonde avec sa voix si grave qu'on a l'impression d'être contrôlé à la frontière à chaque phrase crachée de sa lèvre supérieure trop fine.
Celle là n'a donc aucun intérêt à rester vivre en France. Elle n'a d'autres qualités apparentes que de n'avoir jamais rien connu et cette discrétion pénible favorisant plus l'impératif que le conditionnel. Ne jamais savoir sur quelle partie du corps poser mon regard reste la pire des constatations du week end. Elle ressemble à la française lambda.

Seul point positif, cette petite étrangère est mon étalon de base direct du travail effectué avec Anna depuis un an. Celle là est dans son bain soviétique de sibérie occidentale, vierge inbaisable poussant encore le cantique orthodoxe sous la douche, folklorique et dépaysant comme l'homéopathie est thérapeutique.

Il reste une semaine de travail.

mardi, juillet 24, 2007

Temps réel bis

L'homme à l'écharpe bleu-blanc-rouge avait prévu sa petite blague sur l'Urss, et 15mn après son bonjour, nous étions sur les marches de la mairie, profitant des klaxons de la fin de journée des livreurs en utilitaires.

Jardin des plantes, d'abord devant les roses, puis l'érable centenaire mais rapidement devant n'importe quelle grosse touffe d'herbe, vient l'heure des clichés à album et punaises des murs du couloir, du séjour, de la chambre. Casa et Pier Import commencent leur chiffre d'affaire à 16h30.

La pluie sauvera la première partie.

Temps réel

La copine est là. Petite blonde musclée finalement assez mince.

La tête est un peu large, les joues exagérément trop grosses, les cheveux trop fins, mais pourtant la jeune russe n'est pas dénuée de charme, de celui amateur qu'on télécharge.
Son cul a l'air extrêmement ferme, son regard fuyant et sa voix plutôt grave; le tout valsant dans un stress total depuis la porte passée, elle est ici pour découvrir, à son rythme.

Elle aurait sa place dans un gang bang allemand. Viendront ensuite les autres pensées.

Effondrement à l'ouest

Pas envie, pas du tout envie. Ce sera pour 16h.

J'ai refusé les décorations sur la voiture, pour le reste, je n'ai pas eu le choix. Je vais tout faire, sourire aux photos, écouter le Maire, signer en bas de la page, rencontrer des gens, être le témoin de tout ça. Il y aura autant de camescopes que de têtes de pipes.

Evidemment tous penseront que je suis le prochain, que si lui épouse la mère, on se retrouvera tous ici un de ces jours pour la fille; du grand père astrophysicien à la copine de la campagne sibérienne en passant par le chauffeur de bus toulousain. Bravo internet et sa petite mondialisation discount.

Déjà le fleuriste ramène ses fleurs, impossible de trouver l'appartement de cité perdu entre les places glauques, les longues coursives et l'art contemporain flanqué dans les parcs comme dans les ronds points.

Je suis navré d'en être arrivé là.

lundi, juillet 23, 2007

Un pied dans la nuit

5h30.

Assis contre un arbre quelque part Cours Jean Jaurès. Les photos comme le reste, sont partiellement floues, l'insupportable mal de tête n'attendra pas le premier réveil.

J'ai perdu les prénoms de ces filles, seules quelques unes de leurs phrases raisonnent au dessus de gros seins tombant déjà malmenés par du tétage de nourrissons, mais suffisamment attirants pour faire durer la soirée.
J'avais oublié l'ambiance piste de dance, oublié que la lumière noire existait encore dans certains coins, qu'il y avait des miroirs pour observer les manèges de solitude, qu'une fin de soirée là dedans était toujours grouillante de désespoirs statiques.
Il y a simplement plus de polymusclés qu'avant, plus de mèches chatains aux blondes et moins de temps avant l'ennui. Je prends un Perrier pour éviter de vomir dans la demie heure.

Quand il suffit de quelques regards et deux trois mots hasardeux pour sauter la génération précédente dans la salle du dessous, ou l'on semble s'amuser, ici la trentenaire questionne en largeur, s'intéresse, n'hésite pas à tester déjà au premier verre, les motivations, problèmes et ambitions du prétendant accoudé. On me demande depuis combien de temps je suis seul en tripotant mon bras et pourquoi, en effleurant ma main.

On boit du principe de causalité en admirant l'innocuité comportementale, un safari à 20 euros.
Le succès est facile dans ce bain de naiveté, la brune demande mon numéro mais "pour boire un café". Sa copine me propose le sien discrètement pour son retour de vacances.
Toutes m'ont pensé honnête et différent, fières d'annoncer qu'elles tombent enfin sur un mec bien. Leur classe est populaire. Du bon usage du discours et de son adaptation.
Toutes étaient globalement moches.

Je n'aime pas être planifié, je n'aime définitivement plus rencontrer des trentenaires.

samedi, juillet 21, 2007

Formule déjeuner

De l'incapacité à l'inconsistance, là, devant une brochette de cailles et leurs pêches roties au miel, en face de la cadre sup' et sa peau d'orange, perdue dans son mulet au bacon, son pc, ses clés usb et son kit main libre Samsung.
La conversation se résume à des "opportunités, challenges, relations publiques, chiffres et primes".

Je la traine finalement aux Dix vins.

Il y a ces deux jeunes serveuses aux physiques équivalents, petites mais joliment cambrées, l'une temporisant la nervosité de l'autre, désagréables ce qu'il faut pour qu'on leur trouve un semblant d'intérêt. Elles devraient se compléter à merveille dans ce que j'aimerais en faire l'espace d'une soirée.

Je tâche depuis quelques semaines d'y retourner fréquemment avec des connaissances au physique agréable, souriantes, extérieurement bien dans leur peau, parfois même à la mode, histoire de faire vis à vis de ces simples serveuses, la moitié du travail d'approche qu'Anna bouclera lors d'un dîner.

J'y retournerai ce soir avec un ami.

jeudi, juillet 19, 2007

Un air de famille

13h, Château de la Veyrie.

Il fait chaud comme ils sont lourds, et je suis moite.

Y aller à reculons, comme une vaccination de jeunesse, ce déjeuner au-revoir-bonnes-vacances avec eux, ces faux collègues dans ce faux château. Le 8000 euros mensuel s'éponge le front la main plongée dans un seau de rosé et le temps ne passe pas. Je mange un gros boeuf. Nous sommes neuf mais on en croirait dix de plus.

Le pitoyable et bouffi serveur en stage m'entraine dans une longue séance de hochements de tête ponctués de sourire venant de loin et d'anecdotes efficaces parcequ'éternellement rodées.
Ici, la moyenne est à 35, alors ils ont les gosses, les clichés de la première échographie dans le portefeuille et les grands monospaces; ils possèdent et défiscalisent comme ils s'obstinent à engrosser encore et encore comme une pieuse compétition, ces compagnes dégradées par la sérénité du couple stable installé.
Celui là, le jeune papa G-Star n'était pas si loin de moi en séminaire, à baiser la blonde au maquillage chargé que sa femme ne met plus depuis la ponte du premier mioche. La farce est aux dindons, ici, en plein sous ce gros platane, main dans la main.

Demain une autre, venue cette fois du siège, celle aux seins lourds frappés par la disgrâce de la gravité, passera la journée en ma compagnie. La journée sera celle des vergetures, objectifs et autres plans d'actions. Un mauvais moment.

Je ne sais pas encore quoi visiter ce week end. La copine d'Anna arrive Lundi.

mardi, juillet 17, 2007

Souviens toi l'été dernier

L'humeur est abominable.

Il fait 36° et je ferme les volets de plus en plus tôt en prenant soin de cotoyer de moins en moins de monde.
Je perds de l'argent comme je perds du temps, en revenant même à reprendre contact avec mon ancienne voisine la muette, pantin sexuel inerte, ouvrant les yeux quand on la relève certes, mais fréquemment disponible. Elle habite un peu plus loin désormais, mais l'autre bout de la ville semble une distance acceptable pour briser le cercle de roucoulades envahissantes qui baigne mes journées et chaque franchissement de pallier.

Elle semble encore disposée à me revoir, preuve de grande stupidité ou de son goût décidément héroïque pour le sexe sauvage, mal fait, bref, le seul que je serais à même d'offrir fréquemment à ce genre de fille informe, fluette et fébrile.

Les jours s'écoulent donc dans la lenteur associale banale d'un mi juillet, les contacts demeurant rares et essentiellement téléphoniques.

Une envie pourtant, ne cesse de grandir depuis quelques semaines.
J'aimerais repartir avec elle, comme l'été dernier, ailleurs cette fois, pour quelques jours, un week end peut être et profiter de moments off privilégiés. Chance de recevoir des sms à jeûn et en envoyer.

La revoir, tout simplement.

dimanche, juillet 15, 2007

Joe d'Amato

13h30.
Il y avait cette petite métisse perdue à narrer l'Histoire dans ces jardins à la française, tripoter des canons et frotter son cul mal moulé dans du monument historique pour 7 euros de l'heure et sa visite participative à coup de "quelqu'un a une idée de ce que c'est ?"

Il y a plus d'herbe que de béton ici, alors la féminité n'est plus qu'une occasion, un effort, un reliquat de vie urbaine.
Le mur fait 2m40 de large dans l'ancien donjon mais dans la cuisine déjà, je ne voyais plus que la mère de famille et son pantalon ample à fleurs, Celio sport et Reebok blanches, son gamin pleurnichard et le Panasonic DV rutilant du mari en tongs de cuir.
Ils ne demandent pourtant qu'à communiquer avec cette manie de chercher du regard le moindre sourire, une approbation de leur trait d'humour, cette cocasserie populaire ponctuant chaque nouvelle pièce.
Ces gens sont plein de vie et je suis sans doute mort. Le mélange n'aura pas lieu.

Ils remonteront dans une Classe A de 1998 rouge qu'ils traineront jusqu'aux 300 000, mais ceux là l'auront possédée, leur Mercedes.

Je baise Anna au fond d'un des jardins du château de Virieu à 14h55, dans un mauvais scénario de feu l'érotique d'M6.

Le meilleur sera sans doute, comme toujours de s'en souvenir ou mieux, de le raconter.

jeudi, juillet 12, 2007

En fin de compte

Ce break a été court, elle est rentrée plus tôt que prévu, la peau blanche, toujours. Aucune variation de poids non plus, même minime depuis plus d'un an. Je suis donc plutôt rassuré, elle n'est pas partie pour ressembler à sa mère.

Finalement, des russes sont bloqués à Moscou, et je ne verrai ni le frère, ni la copine avant 15 jours; alors cette semaine reste relativement agréable. J'ai compris que j'aurais beaucoup de mal à m'autogérer comme avant.

lundi, juillet 09, 2007

Du bon usage de la vulgarité

Il a presque raison.

"Les Américaines sont trop saines, les Françaises trop capricieuses, les Allemandes trop sportives, les Japonaises trop soumises, les Italiennes trop jalouses, les Anglaises trop saoules, les Hollandaises trop libérées, les Espagnoles trop fatiguées! Restent les Russes.

Les filles russes ont une manière de baisser les paupières comme des enfants pris en faute; on dirait qu'elles se retiennent de pleurer, comme si leurs yeux turquoise étouffaient des sanglots venus du froid polaire, d'un malheur éternel, d'un viol parental dans la datcha familiale, d'une assiette vide au fond de l'hiver, d'un Noël sans cadeaux où l'on n'a pas le droit de se plaindre parce que sinon le père sera transféré au camp de Krasnoïarsk, d'un menteur qui est parti sans dire «da svidania», et leurs joues de tsarines attirent la caresse comme des seins, pourtant elles ne tremblent jamais, même par moins vingt degrés centigrades, elles se lèchent les dents et ne détournent pas les yeux, tout juste distingue-t-on une rosée calculée qui perle sur leurs lèvres, comme une prière ou un défi.

Ce sont des fleurs penchées sur la faiblesse des hommes, qui les excusent et les manipulent, écartent les doigts dans leurs cheveux, et même leur sueur sent bon, et n'importe quel homme devient un pantin entre leurs mains pâles qui flottent dans les airs comme des ailes de cygne. Vous savez de quoi je parle, depuis que la planète est un seul pays.

Le reste du monde connaît le pouvoir des filles russes; c'est pourquoi on leur refuse les visas pour l'étranger. Les femmes de toutes les nationalités les haïssent parce que la beauté est une injustice et qu'il faut combattre toutes les injustices. Les filles russes sont l'ennemi.

Ce n'est pas la première fois que des anges ont autant d'ennemis: relisez la Bible, ce catalogue d'anges brûlés."
F.Beigbeder. Au secours, pardon

Je passai donc une partie de la nuit au chevet de "Vertiges et Pulsions" sur TPS star, avec l'angélique Angel Dark et son demi strabisme, continuant ensuite sur Ciné Frisson avec "Une semaine d'amour". Le voilà, ce pathétique naturel, qui se comble d'alcool et de femmes, même en deux dimensions, et qui ne demande finalement rien d'autre que de pouvoir baigner dans un fantasme déchu permanent.
Anna a le même corps que ces filles, grandes et minces avec une tête ronde, la même manucure à 48 euros et ce regard étrangement lumineux quand elle enfourne comme elles, une bite dans sa gorge à s'en arracher la luette.

Il n'y a ici d'ailleurs par moment guère plus de dialogues qu'à l'écran, mais j'ai l'avantage d'avoir des légumes cuisinés du marché.

dimanche, juillet 08, 2007

Un petit pas

Grâce à une sympathique lectrice, je tombe dessus. Direct Soir magazine du 28 juin, un petit article sur mon blog. Très flatteur.

Je fais donc une pause à la troisième masturbation de la journée pour manger un liégois de fruits Andros et finir le whisky. Seul.

La complémentarité, je ne fais presque rien-elle fait presque tout, se fait sentir dès ce début de soirée. Les choses trainent, et je ne suis pas aussi bien qu'escompté.
J'ai repris les chemins de Picard, comme on commence une nouvelle rentrée de septembre et me souviens maintenant de cette vie pas si lointaine qui consistait à décongeler et se branler en attendant que quelqu'un vienne se substituer à ces fonctions.

samedi, juillet 07, 2007

La cacahouète et le radis

Il y avait du cas d'école hier soir et ce célibat féminin qui s'impose chaque jour un peu plus autour des 30 ans entraine toujours son piètre cortège de déséquilibres alimentaires. Il semble d'ailleurs être la seule excuse sociale valable à ce type d'auto-sanctions morphologiques.

A ne plus se faire baiser, une blonde s'engraisse tandisque l'autre maigrit à vue d'oeil, et la solitude se noie dans le gras ou le body fight.
Il ne reste plus donc qu'à les plaindre, à les comprendre, quand il ne faut pas en plus les écouter. J'ai décidé de boire puis de fuir ces deux blondes gentilles mais sans intéret pour finalement dîner copieusement et baiser tout autant Anna avant son départ.

Je ne sais pas quoi manger, maintenant.

jeudi, juillet 05, 2007

La Première

Je remercie la radio suisse romande aujourd'hui, pour avoir lu de ce blog à l'antenne. Il se passe décidément quelque chose entre la Suisse et moi.

mercredi, juillet 04, 2007

Teen et MILF

Le va et vient est incessant, et l'occupation professionnelle de ces derniers jours m'empêche toute activité supplémentaire; je me fatigue rapidement de la moindre rencontre avec toute personne n'entrant pas en accord physique avec mes désirs sexuels.

Force est de constater que ceux ci sont pour l'essentiel dirigés vers les 20-25 ans, et je ne me souviens pas avoir trouvé autre chose qu'un vague charme, plus souvent dû à leurs accoutrements, aux quelques trentenaires croisées ces jours ci.

La décennie séparant 30 de 40 ans est délicate, c'est l'heure, pour les premières victimes de majestueux échecs du couple de penser à l'enfantement, et il est rare de trouver une post trentenaire célibataire qui soit encore sans enfants d'une première liaison, donc occupée à les élever, ou simplement sans envie d'en avoir rapidement.

Le temps devenu ennemi physique visible et social est donc plus souvent, sous couvert de sorties branchées "on s'en fout on est bien comme ça" entre copines, dévolu à la recherche du futur père. Celle qui trouve un homme s'excluant en général rapidement du cercle des fréquentables.
Cette tranche d'âge est donc l'acabit de femmes majoritairement difficiles, perpétuellement méfiantes, très critiques voire revanchardes envers la gent masculine.

Les téléchargements disponibles sur internet sont en parfaite corrélation avec les désirs, les teens et autres pornostars s'exploitent entre 18 et 30 ans, le vide se faisant autour des post-trentenaires, pour revenir en force avec les Milfs.

Débarrassées de l'éducation des plus jeunes et désavouées par lassitude du conjoint quand il existe encore, les Milfs sont aisément désirables.

Passée 45 ans, temps compté, la femme revient en force dans la recherche de séduction, en consommant à haute dose cosmétiques et vêtements à la mode de la génération précédente, parfaitement prête à donner corps et expériences à la supposée fougue d'amants plus jeunes.

Je peux donc baiser une copine de la mère d'Anna. Ou.

dimanche, juillet 01, 2007

Première gorgée de bière

Il y a bien une vie en dehors, et rien n'a changé.
Il y a une vie en dehors du couple et c'est bien là son principal problème.

L'intérieur, le cocon locatif, entraine dans cette végétation romantico-monotonale pour nous soustraire à toute tentation légitime, répulsif idéal au naturel primate qui me ronge encore au coeur de tripes bien chaudes.

La dualité de la journée de samedi : sa promenade en Savoie, autour des lacs, à en visiter l'Abbaye de Hautecombe, mains dans les mains audioguide à l'oreille, n'était qu'un prétexte fallacieux pour laisser place à la nuit et ses rencontres, en toute tranquilité.

Il y avait du monde ce soir là. Il y avait ma vie, cette nécessaire complémentarité manquante, de balbutiements de conversations aux joues qui se frôlent, et ces deux stagiaires flanquées de noir et blanc, tout droit sorties des soldes de Zara, ont sonné la réconciliation avec les entrailles.

Je ne suis plus différent. Ni devant la petite blonde, ni contre la grande brune.

Je n'ai rien perdu, j'avais juste oublié.