vendredi, août 10, 2007

Pause

Prego. Il fait beau, il fait chaud quand je suis une tête de plus dans ces millions de grouillants au pied du monument, de la statue, longeant le moindre corridor, léchant n'importe quelle glace au melone ou triturant la tomate toscane mutilée en bruschetta. Due per me.

Du film et de la photo à chaque coin de rue, dans chaque main ou en bandoulière la came grise à étrangers, du Botticelli, du Léonard de Vinci, de la tombe de Michellange, de la carte Sd et du mini dvd, je n'en aurais rarement vu autant, et Anna qui devient banale entre toutes ces filles qui voyagent par flots sur les pavés ou en haut du CitysightSeeing Bus. Permesso per favore. Même pas le temps d'en bander.

Tout le monde a son guide "sortir des itinéraires touristiques". Alors dans la pauvre petite rue de la monte, devant la porte ou vécu Galilée, je me perds dans les micro-shorts des russes de 15 ans encerclés de chaussettes beiges anglaises, le tout bouillonnant le crachat allemand ou le nazillement américain. Le cas d'école touristique me fait mal aux jambes et je constate à chaque trépignement combien coûte cette absence totale de sport depuis des années.

J'aurais aimé être seul, comme toujours finalement quand le lieu est intense, la sensation s'excluant au partage, au bruit de l'autre et son envie incessante d'échanger sur l'instant. Sono dispiaciuto.

L'espresso a 5 euros, il y a déjà moins de monde sur la terrasse du Dôme. La sélection au physique est impossible, elle se fera donc sur le prix, la chaise bleue Guiness contre le tek ou le métallique.

Les serveurs sont beaux comme un David, impeccables et souriants avec leur sale charmant accent français. L'italienne est invisible, au mieux la florentine se croise vers 21h en coin de rue quand les dernières églises Santa Croce en plastique et fausses Rolex se remballent des trottoirs en courant au son du pin pon local de la polizia.

Sto bene.





samedi, août 04, 2007

Comme un immense besoin de vacances