vendredi, mars 30, 2007

Trilogie d'entremetteuses et sa sauce sociale

C'est le genre d'endroit qui repousse et soumet.

La devanture minable et inerte d'un néon de mauvais goût, et la sempiternelle inscription "privé". Alors on rentre, cet ami et moi encore, avec l'idée de ne plus jamais vouloir en sortir.

Ici c'est le Must, rue Condorcet. Le club est vide, mais la banquette qui fait face à la porte est pleine, grouillante de putes encastrées et Linda, assistante vétérinaire. Sous la musique, le silence est total quand nous nous asseyons. Un chuchot rapide sélectionne les filles qui vont y aller, venir se vendre, et la banquette bouge.

Linda est la première "à proposer sa compagnie". Son cocktail à 25 euros est un sirop de grenadine, Julie la suit, frotte vaguement son cul contre ma cuisse, fatiguée. Le temps social dure quelques minutes, ou l'on fera semblant d'être ailleurs, semblant de s'intéresser tous, à ce qui se passe pour nous dehors.

Le client type est cadre de 45 ans, marié avec enfants; il a les tempes grises, le ventre mou, et vient se faire sucer vers 17h. Il ne sélectionne pas, la chaleur d'une bouche ressemble à toutes les autres.
Le mauvais client pose des questions, cherche à savoir, à comprendre, changer, revoir. Il parle numéro de téléphone et distille l'exogène, les possibilités de Pretty woman dans l'Isère, parfois même, il va jusqu'à y croire. Il hésite avant d'aller dans un des petits salons avec son étudiante et sa bouteille de champagne à 200 euros. Il en faudra deux pour ce qu'il est venu chercher, son acte juste à lui avec sa trainée du jeudi.

Nous sortons pour continuer dans la même rue, le Cyrnos, et deux filles de plus dont Soraya, voix enfumée et robe moulante bariolée très courte. Derrière le bar, une fontaine en fausse pierre qui fascine les enfants banlieusards le dimanche à JardiPlus. Les tabourets sont déserts, il est 1h30. Je bois des bières à 15 euros.

A l'autre angle, le Boggart concluera la soirée. Les salons y sont ouverts, c'est de l'open space, alors on voit Cathy, cette grosse blonde s'activer sur son oeuvre : une bite presque molle encerclée de deux bouteilles définitivement pleines.

Je progresse dans l'aversion.

jeudi, mars 29, 2007

Le retour de l'évidence

14h30, dans un coin de Meylan.

Elle m'a demandé si je voulais prendre un café au soleil et m'a questionné pour savoir si ça allait, dans mon labo, poliment. Nous avons parlé de ces soirées à organiser, de ces mêmes gens dont on connait si bien la vie. Elle doit avoir 40 ans.
Et puis elle m'a dit qu'elle était la maitresse de quelqu'un de ma famille.
Une famille bien calme.

Alors je l'ai écoutée; le sac s'est vidé de longues minutes. Les voyages cachés, les coups de reins, les appels de la femme légitime, les valises qui se font et se défont, les pleurs des enfants, les promesses, l'attente et les attentes.
j'ai écouté dans une froideur étrange, faussement surpris. Je l'ai imaginée se faire baiser, se faire défoncer dans cette seconde vie qu'elle réclame avec lui. Cette banale blonde mère de famille devant l'évidence d'une deuxième chance, ma sympathie, et que je choisisse un camp.

Il y a la guerre derrière chaque porte, et juste une question de temps.

Je n'ai plus de whisky, ici, le rhum remplacera.

mardi, mars 27, 2007

Paysage extrême

Dans l'entrée, de la verdure et quelques haies de thujas entreposées.

En s'approchant de la porte, les touffes d'herbes deviennent gravillons blancs. Il faut se faufiler entre deux Scénics, toujours, pour accéder à l'entrée. Le voisin a une C3 pluriel et une vieille 106 Kid avec une finition jean pour sa fille.

C'est du résidentiel pavillonaire ou bien le contraire. Remboursable sur 30 ans.

Les petits carreaux vitrés sont en losanges Pvc couleur bois, et le paillasson à la forme d'un os. On m'invite à déjeuner par erreur.

La question du pourquoi des files d'attentes d'Alinea le dimanche trouve ici plusieurs réponses. On dirait presque de l'inox sur le bar et mon assiette est pleine de fleurs design. Elle trône sur une table en verre avec fer forgé patiné en famille le dimanche, comme ils ont dit à D&co.

Les murs sont bleus avec une frise tapissée de photos d'enfants trop gros; ils n'ont que des joues et des cuisses; et ici tout le monde s'aime.

Sur une prise électrique, un désodorisant envoie de la vanille toutes les 10mn. L'odeur s'imprègne et disparait aussitôt.
C'est la même chose quand on regarde ces gens, alors j'oublierai vite tout ça.

J'oublierai même rapidement le toboggan en plastique rouge du salon, et tout ce qui porte un nom que je ne connais pas, mais qui colle et couine si facilement.
Je ne veux que rentrer, vite, retrouver ma pute russe qui a la délicatesse de ne le faire que pour moi.

lundi, mars 26, 2007

Construction permanente

Le week end passe calmement, entre un samedi soporifique et un dimanche migraineux, un déjeuner de famille.

On me demanderait presque pourquoi je ne l'épouse pas. Son principal défaut n'est après tout, que de confondre le masculin et le féminin. Les autres tables nous regardent furtivement pour finalement installer leurs yeux curieux sur cette grande fille mince au visage un peu trop rond pour un restaurant dauphinois.
Anna devient la représentation parfaite de "la petite amie" fabriquée, élégante et fine, polie et attentive. Droite sur sa chaise, le sourire est omnivore et discret. En rentrant, elle fera une heure de ménage, révisera ses cours, préparera le diner, demandera à regarder quelques téléchargements pornos et jouera avec ma bite de longues minutes.

Alors pourquoi cette envie d'aller patauger dans une inexplicable attraction, comme si le goût d'ici n'avait jamais la saveur d'ailleurs. Pourquoi le plaisir torturé du conditionnel passionné quand le présent est sereinement moelleux. Pourquoi jongler à pleine main avec la tentation brûlante sans se laisser aller à observer les autres agir.

Le meilleur est cet instant, évidemment. Que croyons nous.
Nos différences s'arrêtent ou débutent la médiocrité létale des autres, yeux fermés, à Collin-Maillard.
Pauvres petits gosses stupides que nous sommes, à bâtir les châteaux-forts que nous détruiront bientôt.

Je veux poser la dernière carte, et puis tu souffles.

vendredi, mars 23, 2007

RR3

7h15, dans le couloir éteint.

Une phrase, et ses yeux. Des yeux que je connais, que j'ai déjà vus il y a longtemps.

"Chéri, il faut que je te dise quelque chose".

Les sanglots ne sont pas loin. Il est si tôt. J'imagine tout, et puis rien, je suis juste surpris.La dernière fois, pour cette simple phrase, tout s'écroulait. La porte se refermait derrière elle, dans un silence pire que tous les hurlements. C'était il y a quelques années, mais le ton et le regard sont les mêmes.

"Je suis vraiment désolé, j'ai oublié la viande dans le frigo, elle se conservait jusqu'à hier, je suis désolé".

L'univers et son parallèle.

mercredi, mars 21, 2007

Point de non retour

On va bien finir par le faire à force, se regrouper entre liens et baiser un bon coup.
Une idée obsolète.

Ne pas savoir qui vous êtes, pourtant, laisse un gout d'espoir et d'inachevé.

Il y a les commentaires bien sur, ailleurs, partout, qui font et défont. Soit.
Bientot un post sera une simple diversion, bientot le post aura rattrapé le quotidien pleinement en l'anesthésiant en douceur de ces faits marquants.
A vouloir écrire ce qui se passe, on en oubliera ce qui se vit pour la bagatelle, l'anecdote de machine à café. Trop souvent déjà il faut dissimuler l'important par peur de ne pas le voir se concrétiser. Oublier quelques phrases en leur donnant une hypothétique contenance.

Le mal est la rencontre, la non exclusivité, la multiplication, l'absence totale de possession. Détester le marché en lui en demandant toujours plus.

Choisir son blog divertissement en fonction de ses moyens, en ayant l'impression d'être unique. Un gigantesque parc à thèmes ou tout est regroupable, classable comme des villages de disneyland aux parpaings névrosés. Pire, le touriste participe, mate, projette, juge.
L'équation n'a pas d'inconnue, juste quelques statistiques mouvantes et évolutives à base de modes, d'engouements successifs et de focalisations temporaires.

On pourrait faire une soirée.

mardi, mars 20, 2007

Disponible au coin de la rue

Un Atarax 25 par gourmandise, comme cette idée de partir quelque jours avec elle cet été. Simple parfois de ne pas sentir le cheminement d'une pensée. Sans verre d'eau, juste l'avaler et attendre son effet sous un air de Stones.

En attendant, les journées se passent en écoutant des vies, rémunéré ou pas, dans des bars de quartiers ou règnent les employés d'agence de voyage, du bâtiment, ou les caissières de l'Inter autorisées parfois à faire leur break à l'extérieur.

On y voit des générations dépassées tentant un dernier rapprochement vestimentaire, parce que la stagiaire est habillée tendance et qu'il est bon l'espace d'une conversation de café, de fermer les yeux pour y croire encore, à l'effet de l'innovation cosmétique anti-âge.

Au dessus des têtes, Eurosport sur un plasma entrecoupe les tirages de Rapido en direct.
On se branlerait presque sur la nouvelle Twingo ou une Clio break du dernier Auto-plus.
On entend du Ségolène, du Raikkonen, du Paul le Guen, mais on écoute surtout le cul de l'étudiante frotter les chaises noires en rotin dans le crissement d'un cendrier Camel light.

Elle me regarde parce que je suis avec une blonde habillée trop court.

dimanche, mars 18, 2007

Big fish


J'ai acheté un pain au chocolat à 3h50. Remplir à nouveau l'estomac après l'avoir vidé de son contenu contre un arbre, presque en silence, au jardin de ville.
La soirée a pourtant été médiocre et les filles disponibles plutot rondes ou simplement grosses, et malgré cela, étrangement distantes.

Ce dimanche après une séance de cinéma semblait calme et puis :
Elle m'a dit "tu te souviens de notre premier baiser", "et ce que tu m'as dit", "ce premier diner", "la première fois que j'ai touché ta bite", "et ce que tu fais", "et quand on s'est reveillé ce jour là", "et quand j'ai, toi tu as, et quand on, alors nous sommes". Tous ses souvenirs limpides. Toute cette présence.

Je ne voulais pas, bien sur, mentir à ce moment là. Je voulais presque partager, et puis j'ai compris. Je suis le poisson rouge delavé qui tourne dans le bac verdâtre d'un banlieusard avec jardin.

Non, je me souviens pas. J'ai oublié, il ne me reste déjà plus rien, comme si tout s'efface au fur et à mesure, et pire, que plus rien ne se grave.
Je suis trop plein, des premières fois des autres, trop de rendez-vous, de crédulité et d'anciennes croyances.

Ne jamais avoir préféré l'illusion au desespoir, être partout à la fois, mon meilleur moyen de n'être personne nulle part.

vendredi, mars 16, 2007

Certitudes

Par période, le territoire relationnel enfle et se contracte.

Le mien se dilate généralement au printemps. Le monde est prêt, plus que jamais, à rencontrer le monde.
Dans une ville moyenne de province, l'hiver reste une saison d'activités limitées, culturellement morte. Mes épisodes masturbatoires sont donc principalement liés aux conditions climatiques plus qu'aux diverses périodes de célibat. J'y pensais juste avant mon intervention en conférence vers 8h15 ce matin, en mangeant un mini croissant mal cuit.

Ce soir j'irai au 365 ou je prendrai définitivement conscience que je suis de nouveau fumeur.

jeudi, mars 15, 2007

Panne d'intérêt


Mes plantes carnivores se portent bien et c'est avec minutie que leurs feuilles ruissellent d'une rosée collante et silencieuse. L'exotisme de leur différence se compte déjà par trentaine. Une seule est morte rapidement.


J'ai nettement réduit ma consommation de whisky ces jours ci, sans savoir vraiment pourquoi. Peut etre parce que je me lasse de tout dans un laps de temps imprécis. Anna a donc la surprenante politesse de réussir à être invisible par jours entiers. Je ne la baise plus ou peu pour ne pas attirer des soupçons et pire, répondre à des questions en mauvais français.

Les femmes jeunes postadolescentes apprécient souvent une sorte de rituel sordide qui consiste à se transformer quelques heures en cette image fantasmée qu'elles n'oseront que rarement être plus tard. Une pute. Ainsi, quelques soient mes expériences passées, il a fallu les voir toutes, se maquiller à outrance, s'habiller avec une panoplie particulière jugée honteuse par elles mêmes, boire démesurément et réclamer une violente et profonde domination. Juste un rôle.
Le jeu consiste à faire semblant et demande une participation active à cette modification psychique temporaire de l'autre, par tout un tas de paroles et de scenettes scabreuses censées souder, ce couple devenu réel, mais étrange. L'épanouissement par autorisation mutuelle.

La récurrence de ces soirées n'a d'intéret qu'en changeant fréquemment de partenaires. Le changement de partenaires n'ayant lui même, qu'un intéret limité.

mercredi, mars 14, 2007

Neutralité orientée


On dirait un jeu dont la règle est de savoir si ç'en est un, ou pas.
Il faut juste être deux. Ecrire, puis s'écrire.
Ensuite s'écouter.
C'est ce qu'on invente pour sortir de l'ennui, du travail, du copinage classique, des soirées connues, des échecs réels. Le tout avec sincérité.
C'est ce qu'on invente pour ne pas sentir le quotidien figé.
Je suis à 2h de Genève, son salon de l'auto et sa triptique de robes courtes.

mardi, mars 13, 2007

Un déjeuner comme avant

Je ne sais pas vraiment pourquoi être rentré, peut etre pour ce verre de vin, ces petits corayas, ce bout de Camembert Président de campagne ou ce petit pot de crème caramel la Laitière. Pour en finir avec la vie saine.

Peut etre parcequ'hier, j'ai fermé l'écran avant que Claudia Ferrari ne termine son gang bang.

Au déjeuner pourtant, les éjaculations multiples se mélangent aux journaux télévisés, aux enquètes de l'Inserm sur la sexualité décidément diverse et variée.
Je suis de bonne humeur, et représentatif de 3,1 % des hommes de 20 à 34 ans.

lundi, mars 12, 2007

Un peu de lumière

Après tout pourquoi pas. C'est un peu tard pour avoir des états d'âme.

Si j'ai envie de rencontrer des bloggeuses...

Et même si parfois, les conversations téléphoniques ou Msn se ponctuent d'un "comment va Anna" pour me cadrer, me recadrer et me rappeller qui je suis. Soit.


Il suffit simplement d'arreter de penser à ces choses uniques avant, mais les vivre d'abord, réfléchir ensuite.
Combien de rencontres imaginées, combien d'heures échangées, de temps impliqué pour quelques secondes de violentes vérités. Oh. Ah.


Ecrire pour tout dire et puis finalement tout censurer. Non.
Parce que l'intérêt d'écrire des textes lus volontairement par tous et finir par faire des rencontres justes bonnes à être dissimulées dépasse la perversion du quotidien, et je n'abrutirai pas le concret brut à coup de virtuels anonymats.


Avoir une main d'avance sur le système et s'y complaire est une légitime ambition, et non l'idée inverse.
Depuis longtemps donc, Mr est un A, un B, son officielle une V, M, ou A, encerclée de F, L, S, et vice versa, en fonction de l'auteur(e).


Le temps ou les prénoms ne sont que des initiales va devoir prendre fin. Et l'on continuera ainsi, ou tout s'arretera. Sauf moi.

samedi, mars 10, 2007

Seminaire


TGV de 17h34. Encore quelques heures à tenir. Pour qui.


J'ai refumé toute la semaine, encore plus avec mon voisin de chambre revenant d'Amsterdam, j'ai bu sans raison, et c'était moi hier soir, avec cette fille dans les belles chiottes du centre international de Deauville, sortant une paille pour sortir de tout le reste. C'est beau, ça brille.

Elle m'embrasse avec un goût d'interdit factice, légèrement salé, sous la courbure apathique d'une bite trentenaire partiellement intoxiquée.


Mon ventre malade déshormoné depuis le réveil râle d'une voie gastrique lointaine gargouillante de plats ingurgités par mes pensées vides. Je n'ai plus vraiment envie de baiser. Et je regarde les culs de gala, passer et repasser comme on feuillette un album Panini complété.


Je suis un être minable consterné se masturbant après chaque déjeuner pour évacuer quelques giclées de stress en pensant au passé, au présent, et à ces rencontres d'avenir. Elles me parlent, font et refont ma connaissance, dans leur charme respectif.


Aux réunions de travail s'enchainent les sujets moyens, entre la construction de la maison neuve et ses 1m90 de plafond, au dernier de la famille, la maladie de la grand mère, aux nuits de noces, aux grands Scenics avec GPS désormais, je reste en retrait dans la délicatesse de quelques légers mouvements de lèvres. Le coma de celle ci, le licenciement de celui là, autant de simplicités émouvantes qui me laissent pourtant le goût du métal froid.


Fin de séminaire.

dimanche, mars 04, 2007

Deauville

La semaine ailleurs, cyclique. Retour Vendredi.

Du pay-per-view au Normandy et quoi d'autre...

vendredi, mars 02, 2007

Jour après jour

Il y a un an sur Meetic, je cliquais sur un pseudo sans photo, intrigué par le mètre quatrevingt-trois revendiqué en description, et soixante kilos.

Ce pseudo là en face de moi, a mis son nom sur ma boite aux lettres et ses vetements dans mes placards.
Ce pseudo attend un mariage, des papiers, quelques enfants.
Il y a un an je n'attendais rien. Pas plus qu'aujourd'hui.

C'est sans doute la meilleure raison, la liberté de ne mettre aucun espoir en l'autre. Et surtout de n'en avoir aucun pour soi même. Ne rien construire qu'une timide dune sous les vents.

Nous irons diner ce soir, sans mariage, papiers, enfants.
Mais je suis libre.

jeudi, mars 01, 2007

Second life

Humeur incroyablement mauvaise. Peut etre cette soirée pseudo professionnelle dans une zone industrielle, entre un Norauto et un Fly.

Peut être ces gens, ces couples épatants de tendance savoyarde, et autant d'histoires à écouter, de hochements de têtes a exécuter en bon métronome. Les femmes sont entre deux âges, et se sentent étonnamment attirantes, alors elles le sont. Passons. L'alcool a plus de succès que leur crédulité, convenons en.

Le canard est baigné à la mangue et les lèvres dans la graisse de crayon Sephora marron.
Viennent les cadeaux de départ, la carte de petites phrases signées, les photos, l'hypothèse d'un discours. Les excuses pour boire plus s'enchainent.

Sur mon appareil, les photos se perdent. Quelqu'un y voit Anna, jupe courte, demie nue contre un mur, extraordinaire.
Elle tourne de main en main aguichant les couples empatés. L'atmosphère souffle l'indécision selon le sexe. Sans compromis.

Un héro et un connard.

Je ne respecte décidément plus rien, seul le sol bouge encore, je le sens.