mercredi, juin 28, 2006

Carpe diem

Il faudrait normalement cueillir quelques roses de la vie et profiter du jour présent.
Cette phrase raisonne dans les annonces de Meetic, s'inscrit sur les cahier de textes, les agendas. Carpe diem sinon quelque chose ne va pas.

Mes jours présents ressemblent à une fission de moments inégaux, du travail à la masturbation, il n'y a parfois que quelques heures. Il arrive que deux écrans soient allumés en même temps entrainant une fusion total travail-masturbation.

Profiter dans l'attente, une philosophie ambryonnaire. Anna est absente, le mec bien se branle.

Le même mec bien il y a quelques années disait Non à une beauté sans nom.

Quelques années auparavant, dans mon appartement. Vie commune avec F.
On est presque bien et tout va presque bien. F part en vacances chez ses parents.

Par un hasard de la vie nommé internet, je me retrouvais seul pendant son absence avec une blonde de 18 ans, un cliché rêveur d'ados, la bombe du lycée, la chef des pom-pom girls, rien d'autre qu'une perfection physique incarnée.
L'age des défis, l'age ou les hommes sont rampants pour ces corps en croissance. Cette rencontre d'internet habite à 50m de chez nous.

Culpabilisé, je dis non, elle insiste, je dis il ne faut pas c'est mal, ça l'excite, ça l'obnubile.
Prononcer lentement "il ne faut pas" à une fille de 18 ans est d'une efficacité largement plus subtile qu'un "oui je veux".

Accroché certains jours à sa fenetre de blonde, un haut blanc comme un drapeau d'envie : un code : les moments ou je peux venir chez elle, ou elle est seule, ou elle attend ma queue comme un péché. Se baisser et la ramasser. Une fois dans une vie.
Je ne cède toujours pas. F rentre de vacances, le drapeau vole sans fuir.

Se faire baiser dans l'appartement, dans la chambre, dans les draps et par le mec d'une autre. Voilà son idée, son désir de puissance juvénile.

Un samedi matin, elle sonne. Je suis seul.

45mn de conversations de mec bien qui raisonne en la raisonnant. Elle dit qu'elle ne veut rien de moi, juste un coup, juste là maintenant. Elle se lève, me montre son cul, pointe du doigt la chambre. "Viens me baiser stp".
Ce s'il te plait en écho dans une case mauvais choix quelque part en moi. Je suis écartelé. Mais ce sera non. Je la raccompagne.

F me quitte 2 mois plus tard, en me laissant la lampe de chevet de gauche puisqu'elle avait payé la droite.

lundi, juin 26, 2006

The Island

Je n'y suis pour rien, je n'ai rien fait, je ne l'ai même pas regardé.

Ce n'est pas sans une certaine émotion que j'ai rencontré aujourd'hui mon clône comportemental du sexe opposé.
Victime d'une sensation irréelle, rare : se faire draguer avec ses propres mots, son petit manège à soit, cette frivolité qu'on pense si unique, et puis non.

14h30, au sud de Lyon.
Dans l'attente d'un rendez vous, Alexia, laboratoire M, vient se présenter.

Alexia est une brune au carré légèrement ébouriffé vétue d'un jean tirant vers le marron, ajustée par un profond décolleté marronâtre. Ses seins ont une assise solide, fermements sanglés dans un soutien gorge de bonne facture.
Alexia est un être marron, bronzé depuis ses babouches à petits talons jusqu'à ses bras minces qu'elle qualifiera dans les minutes suivantes de peu musclés.

Rapidement, je me laisse aller à sa conversation, qu'elle engage, manipule, manoeuvre à souhait.

En 20mn, elle s'arrange pour me proposer de la rappeller, sur un sujet professionnel, dans quelques jours.
Elle me dit : "On pourrait déjeuner ensemble la semaine prochaine", tandis que je suis en plein accident vasculaire.

Et là, dans la foulée, elle sort une carte, sa carte ! Mon jeu à moi.
Je reste muet.
Parler me ferait baigayer. Je souris timidement, je suis perdu.
Je ne sais même pas encore si j'ai envie de la revoir, de l'inviter, de la baiser.
J'ai été lent, me voilà soumis.

J'ai été ces filles à qui j'ai tendu ma carte et que je n'ai jamais baisées.
Ne pas confondre, charme et manipulation, désir et talent. Graver ce jour quelque part.

dimanche, juin 25, 2006

Week end achevé.
Anna m'envoie 3 mails par jour depuis une semaine.
Si le mouvement ne s'essoufle pas jusqu'à son retour, chose parfaitement improbable, cette jeune russe m'aura surpris du début à la fin, assez pour ne pas en envisager une.

jeudi, juin 22, 2006

A Martine

Hier, 19h45, un ordinateur portable s'autodétruit. Le mien.

Hier, 20h30, Carrefour Meylan, un ordinateur se vend à un acheteur compulsif incapable de vivre sans une connexion au monde, sans le dialogue avec l'inconnu, la meteo.fr, les vidéos pornographiques et les Meetshake de Meetic. C'était moi.

Une hôtesse de caisse obèse du bas et ronde du haut m'offre un sourire gras probablement sincère, elle ferme dans 30mn.

En fin de journée dans une grande surface, il reste principalement les caissières les plus moches, les plus vieilles ou partiellement handicapées par un physique à l'asymétrie verticale : des culs larges pour des bras minces et flasques, des rouquines avec racines, des presques blondes, des petites nerveuses syndiquées aux cheveux courts.

Moi, j'ai Martine, belle plante aux cheveux rouges.
Le petit siège ou son corps se fossilise depuis 14h souffre de sa masse imposante, il couine et raille quand elle hurle trois caisses plus loin le prix d'un paquet de Pépitos. Je rougis sans raison.

Théorème : la caissière expérimentée se reconnait par un rituel précis : Elle ne regarde jamais le prochain client avant d'en avoir terminé avec le précédent. Jamais.

J'ai eu beau faire le test en maintes occasions, rien n'y fait. Même bruyant, soupirant, même gesticulant ou m'approchant au plus près du client qui paye, même juste en face d'elle...la caissière ne me regarde pas, je suis invisible, pas même un corps.

Enfin, c'est mon tour à la caisse.
La file des caddies, un étroit couloir comme un vagin fait de chewing gum, de briquets, de Mentos et de Télémagazines.
Le sourire, le bonjour, sa tête qui se tourne, ses yeux qui me fixent, son pied qui enclenche le tapis, tout ceci durera 1 seconde. 1 seconde pour m'expulser, crier.

Et un consommateur est né. Je m'extrais du monde silencieux de la file d'attente dans la douleur d'un sachet plastique qu'on décolle de tous les autres.

Là, ensuite, je ne serai qu'à elle, j'aurais droit, quand un code barre fonctionne mal, à un regard embêté complice, j'aurais droit à un autre en coin par moment, pour voir si mon emballage suit son rythme effréné. Je serai son objet. Je serais même un peu plus si j'ai ma carte de fidélité.
Le temps de quelques yaourts vanille, de coeur de laitue, de Pim's noix de coco, nous serons seuls. Je sentirai la malveillance des suivants, leur jalousie pour nous, notre moment.


Hier je ne suis pas passé en caisse, mon pc s'achète à part...

Longer les tapis roulants et les sacs recyclables vers 21h dans une grande surface, c'est s'assoir devant Discovery Channel.
Là, quand les néons s'éteignent, une vieille caissière boit à la source son Evian.

Se taire.
Observer.

mardi, juin 20, 2006

Bon appétit bien sur

Un déjeuner avec une collègue comme une longue pénitence, un piège involontaire que cette collègue directe, se voir pour travailler, devant une Pizza Paï.

Voilà une fille d'une banalité sans nom, pas vraiment moche, un peu blonde, presque mince; voilà une fille dotée d'une voix au timbre instable, particulièrement désagréable.
Elle mange aussi lentement que la serveuse nous sert, alors je plonge des yeux vers les autres tables, là ou le temps semble s'écouler normalement.

La banalité physique, c'est l'habitude visuelle, ces corps qu'on ne voit même plus, un horodateur dans la rue, rien ne choque, rien n'attire: elle termine sa pizza.
La conversation s'éteint au bout de 30mn, dès lors desserts et cafés se feront par bruitages, ici une cuillère raclant une tâche de chocolat dans l'assiette, là, un verre d'eau se remplit en pétillant.

Cette femme se fait pourtant baiser, elle a deux enfants, une maison en banlieue, un Renault Scénic, et une paire de lunettes de vue Ralph Lauren. Son pantalon noir informe provient de La City, son mari a une Mégane break bleue comme la police.
Desesperate Housewife, version isère. Bon appétit.

Courage, baisons.

Je croise Delphine, devenue blonde, elle semble avoir 5 ans de plus.

Le temps, accablement de la condition féminine.
La femme profite d'un pouvoir immense, intense mais cruellement éphémère. Sa beauté est à composante essentiellement physique quand l'homme potentialise son corps par un attrait social non négligeable.

Un pouvoir féminin, une perte, dont le déclin commence à 30 ans; triste possession.
Si l'atout physique peut, l'espace d'une illusion nocturne, revivre par un attirail cosméto-vestimentaire de plus en plus subtil, les matins ravageront sans cesse la chimère nocturne.

Cette condition si puissante pendant leur jeunesse : mettre à genoux une facile majorité de mâles et leur cerveau primaire, restera une vie durant une recherche permanente comme une fuite de tissus : quand le derme marque les expériences vécues, la queue se faufile et file.

La femme d'occasion devient alors une expérience, un fantasme quelconque, basique,destinée à une paupérisation certaine.
Un constat violent, arbitraire, celui d'un jeu perdu d'avance et dont les règles sont hélas souvent dévoilées après la trentaine; dans une terreur certaine pour celles qui ont cru voir un prince dès l'adolescence et qui déboulent tardivement en célibataire sur un marché révolu.

Delphine, toute de vert vétue, talonnée et blondie, touche du doigt les débuts d'un combat éternel. Son image est sa lutte.
Bientot, les maçons siffleront moins sur son passage, l'ouvrier du batiment, un baromètre à égo, un ennemi improbable.
Baisons.

dimanche, juin 18, 2006

Un nouveau départ

Anna est partie à l'aube.

Je mange des moules marinières Picard, dissoutent dans un mélange de coca et de yaourt La Laitière caramel-beurre salé.
Etrangement, le trajet pour Geneve à 3h du matin, le retour dans le soleil levant, les aurevoirs à l'enregistrement pèsent sur le moral et l'appartement ne semble pas juste vide, il l'est.

La léthargie devant toutes les chaines possibles du cable n'arrangent rien; la chaleur entre, étouffe des débuts d'érections légitimes mais dépitées, les gestes sont lents, il va falloir refaire la vaisselle moi même.
Avec une certaine facilité, cette fille m'a supporté 24h sur 24 pendant près d'un mois.
Avec une certaine sincérité, elle va me manquer.

jeudi, juin 15, 2006

Des villes et des champs

8h30 St Sauveur, petit village perdu entre les noyers.
8h30 dans la campagne française, sur la place du village c'est la valse des attaches remorques devant l'école primaire.
Tout autour un minimum, un bureau de tabac, une cabine téléphonique, une pharmacie, un bar.

Ici, c'est toucher "Etre et Avoir" en plein coeur, ça sort le short dès l'aube et les enfants seront à l'heure à l'école.
Ici, on peut faire une vie entière en Peugeot, Renault, ou Citroen.
Ici, on peut faire une vie entiere dans une même femme.
Là, une ronde de mamans fertiles et les monospaces sont surchargés, les prénoms valsent avec Rosie, Josette, Clémence, Marie.

Le voyage ici, c'est la sortie en ville.
La ville pour faire le plein de vetements à C&A deux fois par an, parfois un dessin animé au cinéma pour faire plaisir aux gosses. On va jamais au coiffeur parcequ'ici c'est maman.
Les mamans en retard sortent des Scénics, courent sur la petite place du village, une course et un combat de poitrines lourdes, rugueuses, des seins en mamelles, dominants des soutiens gorges et des hauts mal taillés, mes yeux souffrent devant la molesse des evenements.

13h Centre ville de Grenoble.

Surmenage visuel. Il en vient de partout.
Trop d'informations, un flux de seins audatieux, de corps bronzés, blancs, transparents.
Ces jeunes nichons qui dardent face au soleil, titillants des hauts moulants multicolores, la jeunesse dans des poitrines qui attendent aux feux, qui couvent et coulent dans les rues, partout, accélérant cette sensation de perte, d'impossible maitrise.
Des robes et des jupes comme une migraine avec aura; j'ai mal aux pensées.

mercredi, juin 14, 2006

Formule plat + dessert

Pour être un bon client dans un restaurant fashion, nul besoin de carte noire ou dorée.
Etre un bon client est un jeu; dans le Pmu de quartier, le respect du client sérieux passe par un enquillage fréquent de verres suivi d'un rester debout sans tomber.

Dans le monde tendance de la restauration, ou la musique est lounge et les serveuses minces et fortement baisables, le bon client est celui qui apporte de jolies filles pour les autres.
Le faire valoir de l'enseigne, sans autre intérêt que de faire revenir les clients communs.

Restaurant La Cour des Miracles.

3 fois par semaine, pendant 2 semaines, soit 6 filles différentes.

Hier, Delphine, laboratoire T, belle brune aux yeux verts.
Aujourd'hui, Roxane, laboratoire M, blonde aux cheveux longs, moderne et souriante.
Demain ou vendredi sera donc le tour de Sandrine, rencontrée la semaine dernière.

Et surtout, surtout, ne jamais mettre aucune limite au pathétisme.

lundi, juin 12, 2006

Lunaire

Avec une logique implacable, le désir se tourne chaque jour un peu plus vers les autres; surtout quand les autres se tournent.
Je suis la queue de Neil Armstrong.

dimanche, juin 11, 2006

The Unforgiven

23h.
Week end terminé. Diner au 5, verres au 365.

Ces oui qui s'enchainent détruisent toute excitation. Je suis pourri gaté.
Même filmer une éjaculation faciale devient fade quand tout est accepté aussi facilement, sans l'élégance de la contrariété.
Ce n'est pas du sexe, c'est de l'exécution de tache sous Windows. Baiser Anna devient aussi jouissif que de défragmenter un disque. Elle part le week end prochain.

vendredi, juin 09, 2006

Toutes les filles s'appellent Sandrine

Quelque chose couvait depuis trop longtemps en moi.
Chaude, froide, d'une tiédeur humide parfois, cette sensation parasite : un fin et d'innombrables moyens.
Cette putain d'envie qui demande éclosion, sous pression permanente.
Une tectonique sexuelle qui frotte les pulsions entre elles. La brèche était blonde.
Rien n'arretera plus ce terrorisme relationnel.

11h30. St Egrève. Franchir un seuil de porte.

J'ai d'abord vu ses yeux bleus comme une flamme, incandescents, sauvages.
Elle est blonde, les cheveux méchés plutot courts, le front flanqué d'une large mèche asymétrique mitigeant une vision tantot libertine salope, ou salope libertine.
Une chemise cintrée blanche, un décolleté honnêtement affirmé, la taille mince et une french
manucure récente. Elle pourrait être coiffeuse ou esthéticienne.
Elle s'appelle Sandrine, encore.

10mn de banalités. Elle sort du cabinet médical, s'en va. Je la rattrape une carte en main, parce
que j'ai une carte maintenant. La confiance en soit : une invitation qui ne laisse pas le choix. Une invitation est une certitude. Le reste ne compte pas. Ne pas imaginer un non. Elle accepte.

Je retrouve Sandrine sur une terrasse ombragée. Sandrine hurle en parlant et crache fortement
ses mots, ici et là on nous dévisage pendant qu'elle mange avec entrain. Aucun problème.
Elle est simplement jolie à en être baisée, rien de plus.

Malgré de nombreuses perches tendues, la conversation reste un échange de premiere personne du singulier et elle enchaine les "Je" avec la morosité commune aux célibataires. Probablement seule, Sandrine.

Elle déménage de Lyon à Grenoble et cherche un appartement.

"Mon quartier est agréable".

Une phrase directe, courte, concrète. J'ai 29 ans. Elle en a au moins autant.

Elle sourit d'un oeil, cligne de l'autre, incline sa tete, le tout dans une seconde marquant compréhension complice.
Nous serons difficilement amis.

mardi, juin 06, 2006

3 minutes

18h. Bureau de tabac, puis épicerie.

18h01. "Anna, tu as besoin de quelque chose ?"
18h01. "Il faut de l'huile"
18h02. "Je crois qu'il reste encore de l'huile d'olives dans le placard"
18h02. "Non il faut de l'huile pour mon cul". Elle sourit, se tourne, se cambre en montrant ses fesses.
18h03. "Ah. cool. ok"

18h03. Voilà pourquoi cette fille habite chez moi depuis 10 jours; parce qu'une sodomie réclamée par une soviétique de 18 ans encore vierge il y a un mois, ça n'a pas de prix.
Pour le reste, il y a l'huile d'amande douce.

dimanche, juin 04, 2006

Melting pot

Ecrire dans un berceau verdâtre parsemé de roses et de géraniums.
Devant moi un vieux puits, quelques pierres apparentes, un vent du Nord plutot frais.
On siffle dans les branches, des choses volent et m'agacent par intermittence.

Un peu plus loin, Anna s'expose sous un soleil fuyant à quelques rayons qui la rendront rougeâtre. Elle m'oblige un sourire, de ceux qui veulent juste dire tout va bien.

Depuis l'echec sentimental violent avec Francesca, il y a 5 ans, le goût des autres s'est muté en une bouillie amère qu'on avale pour survivre; la sexualité quant à elle, est devenue divertissement.
Un fluide psychologique comme une thrombose profonde; Francesca est ce caillot mouvant, embolisant ici et là comme un fantôme endogène.
Je suis porteur sain d'un passé infecté.

Plus aucun sentiment ne passe par le bout de ma queue; tout au plus quelques jets transparents ou blanchâtres, victimes de sensations tactiles déclinables comme une hierarchie de prénoms. Une sexualité honnête, plutôt moyenne.

Hier soir, sur un air reconnu, conscience est définitivement prise que l'exclusivité sexuelle n'est qu'un artifice absurde, un dogme improbable.
La fuite se fera dans le sexe, la fuite sera une perte par les autres, se gaver pour tasser, baiser pour la comprimer, cette fille qui coagule durablement la possibilité de sentiments aussi fugaces puissent il être.

Pour l'heure, il reste 15 jours sous un air de cccp. Une suite a peu de malchance.
La domination ultime ne laisse pas de choix au non. Cette relation avec Anna prend des tournures de dictature embuée de sourires. Aucun non n'est jamais sorti de sa bouche, seul ma bite y entre avec entrain et sympathie, reconnaissance et filets de salive.
Je suis avec un être by Sony, un e-robot étrange crée pour satisfaire l'autre, programmé contre tous conflits, une pute vietnamienne pour un soldat US, sucky sucky 5 $.

Le premier touriste sexuel sédentaire, by Meetic.

Pourtant, malgré un corps spectaculaire, le désir perd toute consistance quand il devient acquis. Le désir d'un corps est inversement proportionnel à l'idée de sa possession.
Pour baiser heureux, il faut la cacher.
Pour désirer, il faut la changer.

"Non seulement le désir sexuel ne disparaît pas, mais il devient avec l'âge de plus en plus cruel, de plus en plus déchirant et insatiable - et même chez les hommes, au demeurant assez rares, chez lesquels disparaissent les sécrétions hormonales, l'érection et tous les phénomènes associés, l'attraction pour les jeunes corps féminins ne diminue pas, elle devient, et c'est peut etre encore pire, cosa mentale, et désir du désir. Voilà la vérité, voila l'évidence, voilà ce qu'avaient, inlassablement, répété, tous les auteurs sérieux."
M. Houellebecq

jeudi, juin 01, 2006

Fatigue générale.