16h30, je regarde Question pour un Champion sur
TV5.
Je suivrai un "
Dîner Presque Parfait" ensuite, en
zappant avec "C'est dans
l'Air" pendant le
téléchargement des nouveautés du jour, les 3 ou 4 sites pornos habituels. Je rejoins sur ce point environ 75% de mon lectorat masculin n'ignorant rien de ce rituel quotidien
addictif et banal.
Je tirerai le rideau de la porte-fenêtre pour sortir ma bite au calme, entre Julien
Lepers et les nouveaux seins
d'Alektra Blue. Manger des "Sablés tendres des Vendanges Bonne Maman" et un Marron
Suiss'. Je ne prends ni antidépresseurs ni
anxiolytiques, je ne fume plus. Je suis un pauvre type, définitivement.
L'adrénaline n'existe plus, sauf peut-ê
tre quand je me force à raser les piétons qui traversent au feu rouge. J'ai un profond mépris pour moi même. Et toutes ses réponses à Question pour un Champion n'arrangent rien, au contraire.
Mon état s'est dégradé il y a quelques mois, quand payer des additions ne compensait plus la satisfaction d'un tête à tête avec une fille mignonne. Cumulant un ralentissement de libido hors des
week-end et jours fériés, je n'ai plus vraiment d'activité en dehors de mon couple, totalement absorbé par celui ci. Les tentations sont inexistantes ici, dans
l'Isère. Je persévère donc dans la médiocrité, en attendant une nouveauté.