mardi, janvier 23, 2007

A prendre et à laisser

J'ai peu à peu remplacé la cocaine, la cigarette, les filles infréquentables, les plats Picards, par une vie faite de végétaux cuisinés, de coca light, de promenades et de concessions.
Je suis patché, sédentaire et fidèle depuis Septembre.
Le dégout de mon propre passé, une certaine définition sociale de la léthargie.

On le sait, on peut tous devenir comme ça. Au fond, c'est une possibilité.
Je m'y attendais comme un effet secondaire typique de la rencontre féminine. Au fond, ne pas se vautrer dans une conduite apathique typique du couple naissant est un signe visible de dysfonctionnement.
Je me dois donc d'etre moins disponible pour ne pas choquer ce que les autres attendent d'un nouveau couple.
Sortir avec Anna plusieurs fois par semaine serait d'une plus mauvaise image sur notre relation.

Je m'applique à ne pas rappeller quand on me propose une sortie, voire être désagréable, condescendant, mauvais menteur, et pire, rentrer extrêmement tôt laissant les autres à leur vie solitaire étrange et douteuse, probablement anormale.


Dans le but de m'en sortir un jour, j'ai gardé l'alcool et la masturbation.
Je me branle moins souvent, mais plus rapidement.
Je bois plus souvent, et plus longtemps.

samedi, janvier 20, 2007

Zack Morris

Elles sont venues, ces 3 lycéennes, pour leur interview filmée.

Elles sont venues à 3, et même à 4 si on compte le père d'une d'entre elles, résolument décidé à ne pas laisser sa fillette chez un trentenaire aguerri aux sites de rencontres.
Pire, nous étions deux à nous faire interviewer.

C'est donc le père qui filmait, ainsi que ma caméra posée discrètement, sans aucun intéret.

Gentilles ces 9 questions, gentils ces sobres jeans moulants.
Gentille, la caricature de la petite blonde plutôt grasse dont on décroise le regard pour l'appuyer franchement sur l'autre, celle de droite ou de gauche.
Les regards fuyants, elle s'y habituera assez tôt.

Les sites, fameux sites de rencontres. Tout a été soft et policé, donc fade, triste et faux.
L'une d'elles a les yeux aguicheurs en amande et ce physique mitigé dont il faut profiter rapidement, avant le grand déballage post vingtaine, ou les formes se décident à enfler et se poser là ou bon leur semble, définitivement.

Des lycéennes souriantes, une promenade a l'air frais. Vivifiant.

mercredi, janvier 17, 2007

La salope, le soi et le yaourt.

Je baise rarement Anna entre midi et deux.

Quand je rentre je regarde le zapping et lis quelques blogs, ou plus spécialement certains commentaires.
Alors aujourd'hui est un jour moins commun, et je me perds rapidement dans une chatte russe entre une portion de ravioli Rana aux cèpes et un yaourt panier de Yoplait Quartiers de fraise décidément très bons.

Et cette psychologie fameuse, qui n'en épargne aucune, toutes classes et âges confondus. Mélange malhabile entre faux fantasmes et vrai passage à l'acte; cette recherche d'un bout d'autre profondément ancré en soi, un autre freiné par des règles sociales.

Salope rime pour elles avec ultra sexy, regards fusant de tout mâle normalement constitué, allumage et quasi vulgarité.
Salope, la plupart du temps, rime avec prohibition voire propre rejet.

Pourtant, la meilleure définition de la fulgurance, du désir sincère et soudain n'est vérifiable qu'à travers elle.
Alors, sous la bienveillance de l'autre, dans le regard-pardon-tolérant du couple, la femme s'autorise en y étant parfois invitée.

Parce que se faire baiser comme ça, sur un bout de table, un coin de mur et presque une assiette froide, est synonyme pour l'autre de pulsion, de désir ultime foudroyant l'espace d'une minute toute correcte représentation de soi, au profit d'une autre, la salope autorisée.
La transgression a pour utilité d'atteindre les hautes cimes de sa propre représentation en tant qu'être désiré.

Un éclair de lucidité animal dans un monde social.
Un monde de services.

lundi, janvier 15, 2007

Effets désirables

Quelques rencontres intéressantes, semble-t-il, principalement en ligne. Et puis quoi.

Les lycéennes viendront finalement cette semaine, et ce week end fut raisonnable, sans cigarettes encore.
On me demande comment je vais. On s'étonne presque de ma réponse.

L'année reprend après les premières semaines, c'est toujours comme ça, ce balbutiement de Janvier ou l'on cherche quelques nouveaux repères en se rendant rapidement compte que ceux de l'année d'avant sont bien là, immobiles et envahissants.

J'ai décidé d'étaler plus assidûment le stop-rides de L'Oréal, mais l'anti-effet placebo contrebalance le picotement des rides d'expression par le fait que ce cosmétique s'achète à Carrefour. Je n'ai pas encore appliqué par contre, l'hydra-energetic autobronzant naturel à la vitamine E + DHA.

Le gel Play de Durex, à l'ergonomie d'une bite de taille moyenne mais plutot large, m'a presque autant déçu que l'anneau vibrant. L'odeur est désagréable et l'ouverture mal pensée.
Je baise donc Anna classiquement, en pensant étrangement à son plaisir depuis que j'ai un patch Nicorette.
Elle, me suce de mieux en mieux et ne s'ennuie plus à enfoncer ma bite droit au fond de sa gorge, évitant même désormais facilement tout bruit aérophagique ou salivaire. Elle reste ainsi enfoncée plusieurs secondes.
Hier, une voisine au loin fumait une cigarette sur son balcon. Et je me suis laissé aller dans sa bouche.

vendredi, janvier 12, 2007

Travaux personnels encadrés

18h22 et toujours ce petit chose quand mon portable vibre d'un appel de Laure, de joliesse berlinisée.
Je la prends dans la chambre, dans le noir, à l'adolescente. Lui parler pour l'entendre et parfois l'écouter, imaginer encore un peu, elle et moi contre du pvc ou du marbre, allant et venant cernés de nos propres pertes en imaginant évidemment nous en être sortis.

Pour l'heure, je rentre dans le cadre d'un TPE de lycéennes. Et ces presque majeures vont me poser à domicile demain, quelques questions sur les rencontres internet, sur l'évidence Meetic.
Tout ira vite sans doute, tant l'entre-temps qui me sépare d'elles est résumable en corps et âmes.
Voir dans leurs yeux, toute l'incidence de mon propre pathétisme.
L'occasion aussi, d'habiller Anna comme une vraie pute russe. Et la tendresse bordel.

Je lui dirai de venir là, poser une main sur mes couilles avec son aussi grotesque accent soviétique, et dire qu'elle me trouve beau et très beau, en sortant billets et envie de soldes.

Une scène de Benny Hill, finir petit, vieux et chauve et qu'on m'humilie le crâne.

En attendant deux lycéennes demain se goinfreront de mal aise, être, aimé.

jeudi, janvier 11, 2007

Pernod Ricard

Une étape à Marseille, entouré de pétasses défiant les lois du maquillage et de la vulgarité orale, toutes flanquées d'ornements douteux etd'artifices bon marché.

Une valse de médiocrité pourvue d'accent chantant, rapidement agaçant, gloussant et creusant leurs rides ensoleillées déjà tellement présentes; ces marseillaises m'ennuient et me fatiguent, sans jamais saisir le ridicule, sans jamais susciter la moindretension érectile.

Concernant le Novotel minable, les miettes de pain dans le lit rivalisent d'ingéniosité pour éviter les cafards du couloir. Je mange mal, je dors mal, et jamais, ne peux poser le regard sur une chose plaisante, quelle soit artificielle ou féminine.

Les autres fument autour de moi, et je m'attarde volontiers à converser avec une petite grosse acnéique prétrentenaire pour profiter des quelques bouffées de fumée rejetées avec puissance par ces deux joues graisseuses jouant comme un miroir huileux avec les reflets des rayons de soleil marseillais.

dimanche, janvier 07, 2007

13

Lundi, Mardi, Marseille. Réunions.
Sans intérêt, mais y aller m'énerve fortement. Je ne supporte plus les autres, je vais continuer avec des plantes. Se désocialiser en verdure.

jeudi, janvier 04, 2007

La nicotine des autres

Il n'y a pas de bons moments pour arreter, au mieux certains sont moins mauvais.

Chaque non evênement de la journée irrite, chahute,et rend ce patch envahissant à souhait.
Je suis donc énervé et stressé, comme d'habitude, mais volontiers désagréable.

Toutes les banalités deviennent nouvelles sans pouvoir fumer. La pluie, un café, une serveuse dans un bar.
Cette vie de frustrations devient globale et il ne me reste plus grand chose aujourd'hui des plaisirs concrets et immédiats comme le sexe, la drogue, l'alcool, la manipulation d'autrui et la cigarette. Cet état de ni-ni rattrape la médiocrité ambiante, et je vois déjà moins bien leur différence depuis que j'en fait virtuellement partie.

Dans les embouteillages devant Ikea et Alinea, devant les caisses d'Etam ou de Feu Vert grouille la honte représentative et statistique, ou l'on se bouscule pour acheter la petite table basse en verre avec les pieds en bois clair ou fer forgé.
On s'usine dans le cadre moyen d'un goût moyen en ayant ce sentiment malgré tout de choix unique, de personnalisation. A repeindre les cadres en peinture or ou argent, à dégager les angles au pinceau, les week end passent et s'enfilent dans la réalisation du soi social.
Se réaliser en les enfilant, un chemin plus long.

Ce patch est une trés mauvaise idée.

mercredi, janvier 03, 2007

Prévisionnel

Sans une cigarette, il reste la masturbation, la lecture et l'alcool. Apres midi d'alternance.

Arreter de fumer pour faire plaisir, pour tester le transcutané. Quand tout le monde saura que j'ai réussi à arreter, je pourrais reprendre tranquillement.

En 2006, l'idée de tester une escort girl par internet ne s'est pas concrétisée; il n'y eut que les 2 putes de Bénidorm cet été pour egayer un tantinet toute idée de rencontre sexuelle classique et pour constater qu'il existe bien, hélas, des russes aux gros seins.

Les commentaires du site escort-annonce.com permettront de choisir judicieusement puisque ma confiance en toutes ces bites passées avant moi est grande. De nombreuses nouvelles escort de l'est semblent s'être inscrites récemment.

Il n'y a donc plus aucun frein pour cette nouvelle année.

2 be 3


Début Janvier et un patch à l'épaule.

Les plaisirs simples disparaissent devant l'apparition de ma propre médiocrité. Rien ne va mal quand rien ne va bien.
Les clichés m'entourent, ces gens encore jeunes apeurés comme moi, ces gens déjà vieux terrorisés comme moi, ces gens vraiment jeunes les rejetant tous comme moi.
Dans l'alternance du continu, une vie paradoxale d'autodestruction, d'insatisfaction.

La première gorgée de bière ? Evaporée. Je me noie dans quelques centimètres de mousse.

Je me demande ou est F, si elle s'en est sorti de nous, si elle joue l'autoconviction, si elle va faire un enfant.
Le présent est un temps impossible, et ces films porno qui portent toujours le même nom doivent être renommés en permanence.01.mpg, A.wmv. Mais ça n'a pas de rapport immédiat.

mardi, janvier 02, 2007

Drosera

2007.
J'ai acheté 13 plantes carnivores parce que tout se compense et qu'il était nécessaire de poursuivre dans le bon sens. Du besoin de s'intéresser, puisque qu'à deux le temps pour lire et comprendre se contracte dans le mauvais sens.


Le 31 s'est passé calmement, entre une paire de talons hauts et leurs fesses déjà connues. Quelques photos et vidéos plus tard, le minable anneau vibrant Manix ne fonctionne que 3mn au lieu de 25, et je déconseille fortement son achat.

Si je mettais Anna en ligne, comme Next door Nikki, je pourrais me lever un peu plus tard.