jeudi, janvier 11, 2007

Pernod Ricard

Une étape à Marseille, entouré de pétasses défiant les lois du maquillage et de la vulgarité orale, toutes flanquées d'ornements douteux etd'artifices bon marché.

Une valse de médiocrité pourvue d'accent chantant, rapidement agaçant, gloussant et creusant leurs rides ensoleillées déjà tellement présentes; ces marseillaises m'ennuient et me fatiguent, sans jamais saisir le ridicule, sans jamais susciter la moindretension érectile.

Concernant le Novotel minable, les miettes de pain dans le lit rivalisent d'ingéniosité pour éviter les cafards du couloir. Je mange mal, je dors mal, et jamais, ne peux poser le regard sur une chose plaisante, quelle soit artificielle ou féminine.

Les autres fument autour de moi, et je m'attarde volontiers à converser avec une petite grosse acnéique prétrentenaire pour profiter des quelques bouffées de fumée rejetées avec puissance par ces deux joues graisseuses jouant comme un miroir huileux avec les reflets des rayons de soleil marseillais.