Joyeuses fêtes
La lettre, le mail, le fax de confirmation prennent du temps. J'intègre donc une équipe de gens irresponsables comme moi, sans pour autant démissionner officiellement. Tout n'est qu'oral et le stress supplémentaire occasionné ne passe guère que quelques heures avec la première bouteille venue. L'occasion de boire prolétaire, du whisky blended en fiole de l'arabe d'en bas en enchainant les cigarettes de parisienne exténuée.
Attendre dans un salon Mercure ou Novotel, répondre et répéter, voilà le plus clair de ces deux journées de pluie. Demain ce sera un Hilton vers Paris puisqu'on monte d'un cran dans la hierarchie. Le vol est à 8h40, alors je vais attendre. J'aurais bien fait un break à Paris pour une fois, passer un peu de temps avec quelqu'un.
Ces 3h d'entretiens étaient de trop. Demain, midi, encore. Mercredi ou jeudi sur Paris.
Ils sont tous venus engloutir leurs plats gracieusement budgétisés. Avant cela il y avait moi au bar, un whisky et l'attente. La longue attente.
On se désiste souvent avant une soirée.
Une semaine est passée. J'écris décidément très peu ces temps ci; je me déçois beaucoup.