dimanche, juin 22, 2008

20 jours

Quelle horreur, quel break.

Je ne bois plus, ne fume plus, ne baise plus, n'écris plus donc. Pourtant j'étais là tout ce temps, juste devant l'écran sans rien avoir à dire depuis que je ne pense plus.
Au mieux le courage de me branler, heureusement, et d'arroser les plantes du balcon. Je mets les doigts dans deux chattes régulièrement et puis je file ou je dors. Mais je roule en Bmw maintenant.

Il a bien changé ce blog. Je baisais beaucoup avant.
Et les phrases étaient très longues.

lundi, juin 02, 2008

Nimitz

Il me semblait avoir vécu un temps ou vomir en fin de soirée était presque cool, me mettant dans le vent et témoignant de la qualité de la nuit. Je me sentais en osmose avec l'essence du jeune, l'incontournable soif de connaissance de l'autre même si tu es moche, pour se lever et recommencer le soir même les yeux grands ouverts et la bite fière, droite, insatiable.

J'ai vomi à 5h30, 7h, et 9h une sorte de mélange de bile et un carpaccio Charal au parmesan partiellement digéré. C'était sur mon balcon dans un sac poubelle de 30 litres, entre deux framboisiers grimpants, un sentiment de mort imminente et mon casseiller de chez Botanic.

Je l'ai fait poliment à la trentenaire, pour ne réveiller personne, en pensant déjà au travail de lundi. Ensuite je suis rentré faire quelques spams gastriques dans le lit sans avoir ni la force de baiser, encore moins de me branler, tout juste de me faire plaindre ou détesté.

La soirée avait pourtant débuté par un agréable retour en arrière, une surprenante envie de tous les corps présents de la blonde à la brune, jusqu'à danser pour les toucher de plus près et voir leurs magnifiques yeux vitreux sous la lumière nocturne; frôler ces chattes fraichement lavées de jeunes filles arrivées en retard.

Je n'avais pas prévu de devenir un pauvre type si rapidement mais je ne suis désormais plus qu'une sombre lamentation en dedans, ponctuellement délavée d'une perversion clairement distincte.