Disponible au coin de la rue
Un Atarax 25 par gourmandise, comme cette idée de partir quelque jours avec elle cet été. Simple parfois de ne pas sentir le cheminement d'une pensée. Sans verre d'eau, juste l'avaler et attendre son effet sous un air de Stones.
En attendant, les journées se passent en écoutant des vies, rémunéré ou pas, dans des bars de quartiers ou règnent les employés d'agence de voyage, du bâtiment, ou les caissières de l'Inter autorisées parfois à faire leur break à l'extérieur.
On y voit des générations dépassées tentant un dernier rapprochement vestimentaire, parce que la stagiaire est habillée tendance et qu'il est bon l'espace d'une conversation de café, de fermer les yeux pour y croire encore, à l'effet de l'innovation cosmétique anti-âge.
Au dessus des têtes, Eurosport sur un plasma entrecoupe les tirages de Rapido en direct.
On se branlerait presque sur la nouvelle Twingo ou une Clio break du dernier Auto-plus.
On entend du Ségolène, du Raikkonen, du Paul le Guen, mais on écoute surtout le cul de l'étudiante frotter les chaises noires en rotin dans le crissement d'un cendrier Camel light.
Elle me regarde parce que je suis avec une blonde habillée trop court.
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