dimanche, juillet 29, 2007

Pour le prix d'une

Sur un petit lit à la campagne, les yeux fermés, cette sensation d'être allongé dans un vieil ascenseur. Les seuls mélanges ici se résument au soleil et au vin.

Deux russes en bas bavardent et répondent à mes désirs en maillot string deux pièces. Je suis souverain dans un petit royaume ou la négation n'existe que dans les erreurs de traduction. Alors je bande, et souvent.

Le mariage et les présentations sont terminés. Les premiers russes sont rentrés, reste la petite copine blonde avec sa voix si grave qu'on a l'impression d'être contrôlé à la frontière à chaque phrase crachée de sa lèvre supérieure trop fine.
Celle là n'a donc aucun intérêt à rester vivre en France. Elle n'a d'autres qualités apparentes que de n'avoir jamais rien connu et cette discrétion pénible favorisant plus l'impératif que le conditionnel. Ne jamais savoir sur quelle partie du corps poser mon regard reste la pire des constatations du week end. Elle ressemble à la française lambda.

Seul point positif, cette petite étrangère est mon étalon de base direct du travail effectué avec Anna depuis un an. Celle là est dans son bain soviétique de sibérie occidentale, vierge inbaisable poussant encore le cantique orthodoxe sous la douche, folklorique et dépaysant comme l'homéopathie est thérapeutique.

Il reste une semaine de travail.