mardi, juillet 17, 2007

Souviens toi l'été dernier

L'humeur est abominable.

Il fait 36° et je ferme les volets de plus en plus tôt en prenant soin de cotoyer de moins en moins de monde.
Je perds de l'argent comme je perds du temps, en revenant même à reprendre contact avec mon ancienne voisine la muette, pantin sexuel inerte, ouvrant les yeux quand on la relève certes, mais fréquemment disponible. Elle habite un peu plus loin désormais, mais l'autre bout de la ville semble une distance acceptable pour briser le cercle de roucoulades envahissantes qui baigne mes journées et chaque franchissement de pallier.

Elle semble encore disposée à me revoir, preuve de grande stupidité ou de son goût décidément héroïque pour le sexe sauvage, mal fait, bref, le seul que je serais à même d'offrir fréquemment à ce genre de fille informe, fluette et fébrile.

Les jours s'écoulent donc dans la lenteur associale banale d'un mi juillet, les contacts demeurant rares et essentiellement téléphoniques.

Une envie pourtant, ne cesse de grandir depuis quelques semaines.
J'aimerais repartir avec elle, comme l'été dernier, ailleurs cette fois, pour quelques jours, un week end peut être et profiter de moments off privilégiés. Chance de recevoir des sms à jeûn et en envoyer.

La revoir, tout simplement.