lundi, novembre 05, 2007

Sans état d'âme

Dès le lundi, ces conférences téléphoniques interminables, ce Novembre inutile et la difficulté pour une Saeco moyen de gamme de réaliser un cappucino correct, ou alors tout vient de moi.

Je n'aime pas l'égalité et je me préfère, alors les autres sont globalement en dessous et loin. Il reste sans cesse ce profond écoeurement à devoir découvrir la vie d'une nouvelle rencontre, comme Mathilde laboratoire M. vers 15h, qui déblatère en un seul souffle ses déboires d'ex, de GPS, et de places en crèches.

L'avenir est au passé, l'eldorado est donc à l'Est. Je n'ai plus vraiment envie de fréquenter des françaises, alors victime de l'Isère, je ne vois plus personne d'autre que les mêmes, qui m'ont habitué à raccoler ma passivité et quelques vagues conseils.

Etre surpris n'existe plus, être réellement excité commence à prendre le large.

Il est fascinant pourtant de voir combien certains se persuadent de vies et de carrières exceptionnelles cachées derrière des salaires misérables et leurs manifestations baveuses. J'aime pourtant les gens qui se surestiment et il n'a jamais été vraiment agréable de baiser une fille sans prétention.

Je ne baise d'ailleurs plus, je répète, je me consume dans une constance facile et honteuse au nom douloureux d'habitude.

La palpation de mon ventre par cette jeune interne à la recherche d'une quelconque boule ou autre, a bel et bien été le moment le plus intense de ces six derniers mois. Je ne suis bien qu'en étant plutôt mal et le reste m'ennuie.

La possibilité d'avoir un jour une poussette à 3 roues et dedans une chose dépressive et nulle en maths m'apparaît de moins en moins comme une fatalité mais plutôt comme une gigantesque plaisanterie.