mercredi, janvier 14, 2009

Loin de la crise


Dans le restaurant de cette demeure 4 étoiles sur les hauteurs de la ville, dans le coin salon cheminée, il n'y a rien de mon âge, et encore moins donc, qui que ce soit d'un âge à baiser. Rien non plus en dessous du dernier Q3 sur le parking enneigé. On a pas encore vraiment trouvé d'utilité à rouler en voiture française.

3 serveurs grillent une cigarette dans la nuit, la soirée va être longue pour mon patch et moi.

Après une soupe à la truffe, je mange mon homard conversant avec le décolleté involontaire du pull informe de ma voisine de gauche, une erreur de casting.
Des seins tombés partiellement dissous dans leur chair, à souffrir de la gravité et des coups de fourchettes saccadés de la petite grosse et ses lunettes à larges branches. Je n'ai vu son cul que plus tard, heureusement après le soufflé au Grand Marnier, pour un dernier verre avec les invités, avant de rentrer me branler sur une compilation d'éjaculations faciales de filles jeunes incapables de converser en français.

L'arrêt de la cigarette n'a pour le moment aucune incidence sur la fréquence de mes masturbations; rien n'en a d'ailleurs jamais eu.