mercredi, mars 04, 2009

Pierre des Sages

Voilà, une troisième relation de 3 ans avec la russe après la française et l'italienne. J'ai fêté ça vers 17h avec quelques verres de Rhum et un gavage de Nicorette menthe fraîche 2mg sans sucre. Je fais de mieux en mieux désormais en arrivant à faire abstraction fréquente de l'autre au profit du héros principal de l'histoire.

Quelle idée de ne pas faire confiance à la première, ce besoin honteux de surveillance, de possession, de recherche du conflit comme élément de compréhension ou de ses propres limites. C'est ce que disait le psy.

Dans la première vie commune vers 20 ans, il y avait des animaux de compagnie en jeu, des petits sans trop d'importance, pas encore le chien non, des trucs qui meurent vite et qui déclenchent rarement une coulée de larmes. C'est le moment où fréquemment vierge de mobilier, on achète à deux des trucs moches censés être provisoires pour le nouveau couple censé durer toujours. Je traîne encore un peu du provisoire de 1996.

Dans la seconde vie commune vers 25 ans, on ravale le premier échec cuisant par une méfiance libre et non faussée. L'achat devient moins impulsif, c'est plus simple de partir chacun avec une lampe de chevet. Intervient le simulacre de responsabilités, un mammifère sérieux, chien, chat, généralement offert la larme à l'oeil sans penser au vermifuge. J'aimais bien ce chat.
La rupture est plus simple, rapide, d'ailleurs tout ça rappelle la première fois en diluée, on s'étonne d'apprendre même de ça. De ces petites morts.

L'importance dans la vie d'une femme se mesure toujours aux nombres de kilos qu'elle a pris ou perdus depuis la rupture et conservés par la suite. J'ai déjà changé l'or en plomb deux fois, et trop de noms sur le bail pour en voir la fin.