jeudi, novembre 27, 2008

Don't let go Superstar

Il fait froid voilà, avec ces montagnes pleines de neige tout autour de moi. Je ne fais plus ni ski ni surf, n'ai pas acheté de Wii non plus; j'ai tenu des années sur quelques pauvres acquis mais il faut bien se faire une raison : si je ne refais pas du sport,il faudra avoir une promotion, changer la série de BMW, ou retourner aux dragues évidentes de caissières-serveuses-vendeuses. Un vieux péché-mignon.

C'est ici une belle différence, être en dehors du marché du célibat pur ou l'on doit viser le zéro défaut, apporter son cv et les bonnes intentions au moindre dîner en tête-à-tête-et-toi-t'attends-quoi. Ou le moindre non-dit de conversation s'avère un monstreux secret, le silence un doute, et ces phrases à réciter en comptines pour expliquer le passé aux échecs inévitables ; chaque dîner de célibat pur est un monde d'anticipations et de projections folkloriques.

Dans celui parallèle de l'infidèle, règnent la furtivité de la honte, la concession des désespérés. Facile souvent, puisque viable ou non, il faut bien baiser pour changer son image. L'image qui s'engraisse en restant planquée.
L'image figée de la mère de famille désexualisée et son équivalent masculin qui pousse le gamin dans le parc chaque dimanche ensoleillé.

Chez Jacquie et Michel.net, on en retrouve ici par centaines, extrêmistes ; la maman gang-banguée par des pères d'autres familles en train de boucler leur quadrature en crise.
Encore quelques années et j'arriverai à les comprendre.