jeudi, octobre 09, 2008

Yom Kippour

Je reçois des mails exceptionnels, grotesques ou simplement niais, et leurs équivalents en sms, qui alourdissent le quotidien de cette déjà pauvre semaine 41. Ce n'est pas leur faute, après tout.
Les gens sont comme ça, globalement médiocres. Et je ne suis pas obligé de répondre, d'ailleurs je vais arrêter, la communication m'ennuie, je vais regarder Benny Hill comme avant.

Finalement ça me coûte cher, de communiquer; il faut toujours payer pour avoir de la compagnie. Les filles moches au moins ont un porte monnaie.
C'est cette petite conne à midi qui en fait les frais, sans comprendre.

Invitée une première fois "rho, c'est gentil, la prochaine fois c'est moi"; et ayant oublié d'aller aux toilettes en partant; elle se doit de maitriser parfaitement son geste : le lent, très lent geste devant la caisse qui sert à ouvrir un immense, sombre et profond sac, un abîme ou se cache nul ne sait, l'argent, le terrible argent. Une fable.

C'est le code habituel pour dire "laisse", en souriant bêtement, en faisant semblant d'argumenter l'excuse qui fera l'invitation.
Alors, pour une fois, je vais rester derrière, en léger retrait, le petit pas de trop qui rend le geste lent terriblement voyant. Elle sera seule face à l'addition, avec son cul trop large et sa blondeur trop blonde.

Aujourd'hui, je paierai ma part puisque je ne la baise pas, celle là. Aujourd'hui cette petite conne sera paniquée , la pupille dilatée à bredouiller dans une langue inconnue : "je le remplis, le chèque ?", "vous avez un stylo ? ", "C'est combien ? ".

C'était bien.