mercredi, octobre 29, 2008

29 Octobre 2008, 15h29

Cette semaine s'écoule vite, je passe le plus clair de mon temps à déjeuner dans les nouveaux restaurants de la ville, à la recherche du bon plat à défaut de jolies serveuses ouvertes qu'on ne trouve plus que dans les brasseries bas de gamme ou dans les bars de quartiers.

Je suis d'agréable compagnie puisque je parle très peu, et profite du budget affaire du laboratoire à midi.
Il suffit de quelques allusions sexuelles discrètes au sourire léger pour rappeller que je ne serai jamais un ami, un bon copain, un réel confident. On évite ainsi les problèmes larmoyants au profit de simples névroses acceptables, rapidement digérées. S'ajoute la plupart du temps une flatterie en début et en fin de déjeuner, puisque je suis concentré sur le plat ou le vin le reste du repas.

Je suis d'ailleurs moins fatigué depuis que je déjeune avec des filles déjà baisées, on sent mieux le goût des aliments.

Demain, une exception, cette fille de médecin qui termine chaque phrase par "avec mon copain"; mignon. Bien avant, je commençais les miennes par "quand je serai pilote de chasse".

Alors, un investissement rentable cette petite blonde, une fille bien trop jeune, sensuelle et tactile pour être honnête. Je serai là quand ses phrases finiront par avec "mon ex connard de copain", d'ici quelques mois, quand leur jeune vie commune aura eu raison de ses rêves de princesse de 21 ans.

Elle deviendra une fausse illusion, et sera sans doute réellement digne d'intérêt, mais difficilement joignable.