lundi, mars 31, 2008

Public invasion

Je suis épuisé mais toujours pas coupable.
Et cette petite blonde de 24 ans venue du siège jeudi soir a rendu précocément jalouse la brune glossée à frange sitôt mon genoux collé à sa chatte pour une pseudo danse. Danser ne sert pas à grand chose, c'est un simple témoignage d'absence de stratégie, une sorte de jeu brouillon de possession. Je suis entrainé au milieu de ces cons qui bougent parce que le travail en amont a été mal fait. J'ai manqué de temps et laissé la concurrence s'acharner sur la nouvelle venue.

Les salives de la brune et la blonde se sont mélangées dans ma bouche onctueusement dans l'alternance de lèvres fines et charnues. J'ai vécu à nouveau cette soupe originelle de péchés et de pèches dans mon vrai monde à moi ou le prince a plusieurs princesses qui n'aiment que les monstres de l'ombre.

C'est la dernière soirée de formation. Je suis redevenu comme avant, avant le drame des week end main dans la main, des projets pour les vacances, des courses à deux à Carrefour Meylan, des diners silencieux et des repas en famille. Je ne serai jamais une famille.