dimanche, janvier 27, 2008

Après la grippe

La fièvre m'a laissé, mais le reste traine.

Se faire sucer dans ces conditions n'a pas grand intérêt. Le cerveau liquide et trop chaud, j'ai joui difficilement, éjecté timidement cette étrange soupe en sachet mal diluée partiellement aqueuse et m'a-t-on résumé, globalement acide pendant l'automédication.

Marianne, après ses heures de repassage du vendredi me trouve "un peu fragile quand même non ?" en dissimulant bien mal un petit sourire en coin tandisqu'elle enfile son vieil anorak avec cette incroyable lenteur qui lui fait prendre 15mn pour une chemise.

Quand je tousse, j'éjecte des bouts d'une consistance rappellant le Palmolive Naturals "Miel et lait". J'inaugure ma première pharyngite, surinfection grippale de fin Janvier, avec parfaite aphonie et curiosité de la nouveauté. Je ne parle pas, ou juste par phonèmes qui passent au travers le monde purulent qui s'agglutine au fond de ma gorge. Les distractions sont minimales dans ce contexte.