lundi, novembre 26, 2007

Déjà vu


Le week end a été agréable.
Le simple fait de savoir que c'est un ami qui sautera cette brune aux gros seins me fait passer un bon dimanche. Elle sera sans doute filmée, puisqu'il faut bien varier les loisirs du trentenaire et surtout faire durer le plaisir en amplifiant raisonnablement son intensité dans la narration.

Je n'avais pas approché de jeune poitrine aussi attirante depuis plusieurs mois, avais oublié la douleur de constater ma propre vulgarité de type bourré-rentrant-baiser celle qui dort en pensant à deux autres seins, et cet état dominical ou toute idée de dialogue avec un migraineux est impossible.

J'aimerais beaucoup rencontrer une fille comme ça gratuitement et tant pis si elle doit être française. Mais il y a du travail, je prends de l'âge quand la réprésentation de mon désir en perd. Aveugle au dessus de 25 ans.

Il fallait évidemment que la brune soit accompagnée d'une amie. Celle ci était petite, blonde, anxieuse, stressée quoique relativement bien faite. Envahie en fin de soirée par un étonnant sentiment de "je sers à rien, j'ai pas de succès" caché tant bien que mal sous un besoin frénétique de se frotter aux mâles dans un pathétisme parfaitement aléatoire.

Ainsi, la blonde en questionne un, part, lèche l'oreille d'un second, danse nerveusement "j'adore danser, tu danses pas?" et vit sa fin de soirée dans un temps accéléré. Pourtant tout le monde l'ignore, même les plus polis dont je ne fais pas parti. Chacun se demande de son côté s'il est capable de se réveiller à côté de ça. Non, pas là.
Alors, pour que l'animal ne meurt pas seul, la petite blonde dépitée, humiliée, décide comme souvent dans ces situations, de ne pas tomber seule. Par une rhétorique adaptée, elle convaincra son amie et ses seins de clore la séance. Cette soirée a eu lieu dans chaque bar samedi soir.