vendredi, février 16, 2007

Miséricorde

Il est totalement inutile de se déguiser, je suis un bel enculé.

La période n'est propice au calme que parce que le choix a été celui là. Je prends de la nostalgie parce que ça me plait, qu'on m'y aide ou non. Estivale évidemment, les autres saisons sont risibles de désintérêt.

Force est de constater qu'il est partiellement possible de construire un environnement -un couple- visuellement sain d'une part, et d'espérer son reflet -multiple- criblé d'éléments chaotiques pas si loin. Fermer les yeux sur l'autre, l'amour conjugal-monogame-unique-fondateur-éternel devant dieu ou la concierge. Et écarquiller d'autres pupilles sur le reste des possibilités, l'univers parallèle naturel et nécessaire, primaire et inhumain.

La fidélité jusqu'à la mort oui mais congelez moi maintenant dans cet idéal de bonheur, ce créationnisme puritain, ou le désir est civil et poli. De l'idéologie à gang bang assurément.
Inutile d'imaginer que le bonheur ou le malheur des autres m'importent tant je suis froidement spectateur des vies commençant par la mienne.

Tout autour, une misère. En vous, une rengaine inutile. Se plaindre allongés en enfilant quelques verres, quelle meilleure solution dans l'attente.

Végétation luxuriante, cris ici et là, ça tombe et ça monte des arbres. On y braconne et vend.
Qui peut encore en être surpris.