jeudi, septembre 07, 2006

Prison Break

Petite forme.

L'apres midi à déambuler dans les magasins, à voir des vendeuses sans être vu. Raté.

J'ai acheté Biba, Elle hors série "nos 100 looks préférés", Cosmo; Anna est allée chez Zara, Lola, Mango et Kookai. Moi j'ai suivi.
J'ai suivi parce que je relooke en totalité. J'ai suivi parce que le b-a ba, c'est laisser penser à l'autre que l'idée vient de lui. Jouer avec les ficelles et les cabines d'essayages. Le résultat est convaincant: - 320 euros en 2h.
Entre les petits tops chocolat et les jeans slim, on la regarde passer. Trop.
Le monde la dévisage, on plaisante sur son passage, souvent les mecs plutot petits accompagnés de grotesques truies gavées de cet humour qui flirte avec le 42/44.

Mais le plus inquiétant sont ces jeunes femmes extrement attirantes qui regardent le mec accompagnant cette fille.
Le plus inquiétant est que sans le savoir, Anna me donne plus facilement accès aux autres.

Qu'on me regarde plus, qu'on me suit des yeux à se demander pourquoi et comment je l'ai eu.
Aujourd'hui, on m'a analysé.
Aujourd'hui, j'ai touché du doigt une qualité féminine complètement absente d'un cerveau de mâle. L'imagination.

L'embrigadement relatif du couple aurait donc dans sa matrice, sa propre perversion, une porte de sortie, à l'unique condition que la fille choisie soit profondément séduisante voire jalousée des regards d'autres femmes.

Il n'est donc pas suffisant d'etre une tres jolie apparence pour voir s'éloigner les risques de coucherie adultérine. Il est même possible que cela en desserve certaines, en attirant et créant elles mêmes, leurs propres rivales.

Anna, tissu cintré et service rendu.