samedi, juillet 08, 2006

En vrac

Un vendredi et un samedi sans sortir, à peine une timide séance de bronzage campagnarde. C'est triste. Vus les choix disponibles, il vaut mieux parfois rester chez soi.

Je retourne donc chez Picard, le sac isotherme craquant de cadeaux alimentaires que je m'offre avec un plaisir solitaire. Et puis il y a cette vendeuse.
A première vue, elle a simplement de jolis yeux bleus et la voix grave, un brin masculine, assez autoritaire.
A seconde vue, elle ne se maquille pas pour travailler, elle a le cheveux lisse, chatain et un corps invisible sous un accoutrement blanchâtre siglé du logo du magasin. Une fille banale.

Pourtant, à force de la voir, de la voir m'encaisser, comme le refrain d'une chanson d'été qui traine en tête, cette fille banale sort du lot.
Trois regards. Le premier quand j'entre dans le magasin, le second quand elle commence à décoder mes achats, le dernier, légèrement appuyé pour dire au revoir.
Pendant son premier et son second, je pense à ses seins, son cul, sa bouche, ses mains partiellement sales. J'attends le dernier comme le bout de chocolat qui termine un cône glacé. Je sors, et je l'oublie.

Cette semaine j'ai vu Sandrine1, eu un appel de Sandrine2, puis Sandrine3, la serveuse d'un restaurant cité ailleurs.
J'ai vu Delphine, Agnès, Vanina. J'ai donné ma carte à Katia.
J'ai rappelé Alexia.

Dans la libido il y a des hauts et des bas.

Je suis en bas.