lundi, juillet 03, 2006

Apres tout


Il fait chaud, sec et lourd. Les gens sont dans la rue samedi soir.
Il y a plus de français que d'habitude.
Moi, devant une 4 fromages, chaude, sèche et lourde. J'aime bien l'Italie.

Quand mes parents partent en vacances, j'hérite d'une Mercedes Slk. C'est plus facile avec les filles qu'une Mégane diesel, mais je ne sais pas pourquoi. Et puis c'est sans doute faux.
Il faut surtout avoir une bite de bonne taille, plutot large et relativement longue. Il faut aussi qu'elle soit vigoureuse, agréable à l'oeil et polyvalente, un peu comme une Mercedes Slk.

Déjà, mon Bw's au lycée me donnait accès à quelques culs plus minces que les autres, moins sauvages aussi. Il était bleu et attirait les redoublantes, celles qui sortent avec des mecs dangereux et costauds. Moi je n'étais ni l'un ni l'autre, alors j'ai eu un Bw's et je les ai eues quand même. Finalement les choses n'ont pas changé. Je me branle à peine plus maintenant.

On parle souvent de substitut phallique, de besoin de s'affirmer, de manque de confiance, d'envie de puissance, bref, une panoplie de névroses plus ou moins bien dissimulées, typiquement masculines.
Ce n'est pourtant pas possible qu'une Mercedes attire plus les filles qu'une Laguna Break, avec ce coffre si volumineux, cette carte pour démarrer, ce grand espace pour les jambes, même à l'arrière. Il doit y en avoir, là, excitées par l'envie de venir poser leurs culs, juste deux minutes, dans un diesel Renault rutilant, familial et finalement, tourné vers l'avenir de l'espèce.

Et puis peut etre, peut etre que finalement le subtitut est vécu des deux côtés. S'assoir dans un Slk, un adultère fantasmé.

Le code n'aurait pas lieu d'etre si il n'y avait personne pour le déchiffrer.
Changer de volant un jour, juste pour voir le monde autrement. Terrorisant.