vendredi, avril 11, 2008

Fin de non recevoir

La femme en couple ça se déclenche, et puis ça veut vivre son moment de fougue jusqu'au bout; ça se passionne pour un rien, une simple nouvelle bite et quelques phrases, pire, la simple possibilité d'une nouvelle bite sans les phrases. Tout ça suffit. Il y a une bombe dans la tête de la femme en couple.

Alors elle remonte le temps avec l'amant, prête à tout cette fois; toutes ces saloperies qu'elle a refusé aux premiers, toutes ces phrases qu'elles veut entendre en se faisant baiser dans les endroits interdits. Se passionner, encore. La brune à frange veut venir chez moi, que je la secoue dans l'antre du couple, là ou on me nourrit, dans mon intimité, jusqu'à sentir l'odeur de l'officielle et frotter son cul bombé sur le saint territoire.

On atteint là les limites de mon altruisme. Je veux bien rassurer son 'image mais sa place doit rester inversement proportionnelle à ses attentes. Je m'amuse finalement beaucoup devant cet étalage de faiblesses mais mon salon ne sera pas le vide grenier d'une trentenaire de passage, fut elle une collègue de travail.
Elle n'a d'ailleurs aucune pertinence sexuelle si ce n'est dans le déballage vorace et pathétique de sa mûre expérience, absolument dépassée par les nouvelles générations qui ont au moins le mérite, pour la plupart, de se faire sodomiser.

Cette aventure prend la forme d'un d'objet réclamant sans honte le droit au plaisir dans l'adultère, comme si je devais m'en soucier, comme si la culpabilité était engloutie dans son accès à l'orgasme.

Alors on amalgame, on mélange les faits, les époques et les positions, on en arrive rapidement à constater que les plus matures apportent quelque chose à l'ébat. C'est pourtant faux. On confond l'apport, c'est dans l'espoir perdu que la maquée se donne au jeu de rôle, on en revient à une crise d'adolescence.
C'est en décapitant son image que la femme en main se fait pénétrer. Avec cette idée de. la fameuse qui en revient à.

Le spectre du bouleversement radical n'est pas loin.
Tout changer et surtout, se l'imaginer.