dimanche, février 03, 2008

Passer le temps

J'ai revu ces trois filles dont la petite rousse. Elle portait un top rose fuchia décolleté rond Les 3 Suisses qu'on offrait pour l'achat de deux hauts de même couleur en version dos nu et caraco en Septembre dernier. Je ne pensais pas que cette fille oserait nous faire profiter de son code chouchou un vendredi soir.

Le clan féminin commence rapidement à me poser des questions sur mon statut, souhaite comprendre pourquoi je sors seul, ou est ma copine "la russe", me questionne avec cet air inquisiteur typique de la femme méfiante qui cherche à tâton ses répères sociaux favoris. Toujours les mêmes questions pour lesquelles je sens que mes réponses ne sont pas assez élaborées et m'enfoncent dans l'attitude niaise et culpabilisante de l'élan amoral réactionnaire. Je devrais être accompagné ou avoir la politesse de sortir en ayant préparé la rhétorique adaptée. Je suis toujours mal à l'aise à l'idée de répondre "pour baiser une fille comme toi".

La petite rousse a un potentiel acceptable mais surévalue grossièrement son charme et la qualité de son grain de peau irlandais.Elle me distraie agréablement, souriante; nous n'échangeons que sur le moment présent et sur ce qui est géographiquement à porté de vue; idéal dans ce genre d'instant ou l'intérêt n'a plus d'évidence que dans le non verbal.

J'ai pensé à ma bite dans sa chatte, que j'ai imaginé étroite et bruyante. J'ai bu un autre whisky, puis pensé à cet appel d'air qui comble l'inconsistance vaginale au profit d'une fumeuse ambition dominante, l'être plein et entier.
Il y a toujours une once d'excitation supplémentaire à l'idée de baiser un petit modèle puisqu'il aide à la relation à la bite en semblant augmenter considérablement sa largeur et sa taille. Est donc atteignable cette idée de combler totalement la solitude physique de ce trou. Son copain est arrivé tard, je partais.