dimanche, juillet 16, 2006

Jour ouvré

Les volets et les yeux à demi fermés, un air chaud, des rideaux qui volent près d’un ventilateur Calor trop gros.
Une chemise bleu pâle Kenzo à fleurs blanches, Django Reinhardt, un portable qui vibre des âmes en peine. Je baigne dans l’Armani code avec un citron givré Picard.
Mon presque Lundi à moi.

Chaque dimanche est un éternel recommencement, une plongé dans les contacts, les possibilités, les ouvertures, les rappels, les prises de nouvelles.
Le dimanche est un travail.
Un sms le dimanche, un appel de quelques minutes : un investissement largement rentable.

Un jour avantageux pour revenir en mémoire de quelques unes, loin du stress des quotidiens travaillés. Le dimanche est un repos qui se souvient de tout.
Le temps de structurer, de penser, le temps d’imaginer, de projeter.
Le calme pour se laisser inviter.

En résumé, chaque dimanche est un pas vers le passé. Ma Mégane est une Deloréane. Ma bite Marty Mc Fly.
Un jour je me croiserais.