vendredi, décembre 09, 2005

Psychologies magazine

La soirée prévue était : boire un verre avec un ami et essayer sa nouvelle voiture, puissante de 225 chevaux.
Ce genre de soirée est atypique. C'est quand on ne prévoit rien que de jeunes culs s'invitent.

L'Alfa roméo coupé GTV se soustrait aux illuminations de la ville quand elle apparait dans ma rue, ronronnant à 700 tours, un bijou italien monté sur un écrin de 225 et 17 pouces, l'odeur du cuir embaume le sourire d'un ami, je suis déjà collé au siège sous la barre des 3000 tours.
Bref une soirée de mecs entre mecs ou l'on parle voiture, moteur, accélération, consommation, 0 à 100 et 1000m départ arrêté, soumission de testostérone au règne des soupapes.

L'entrée en bar fut l'accouchement d'une soirée différente et imprévue.
Ce soir là, le pub regorge de filles élancées, sexy, blondes, brunes, majoritairement en grappes groupées autour de regards audacieux.
Au milieu d'une première bière, la soirée s'emballe sous la forme de deux corps crystallisants une pulsion sexuelle subite, prenant place à coté de nous.
L'une est brune, l'autre est métisse. Elles n'ont pas 20 ans.
L'élasticité de leur peau post acnéique, la pureté de leurs traits, l'imposante poitrine d'une obscure clarté de la brune, la bouche sollicitante de la métisse, leur complicité dans un amas de rire ostentatoire est une invitation au fantasme : celui d'en prendre une et de la baiser, là, maintenant sur cette petite table sombre. Dieu reconnaitra les siens.

Nous les avons totalement ignorées, et elles nous ont parlé. C'est facile à cet age là.
Nous les avons un peu trop ignorées ensuite, et elles sont parties. Mais l'Alfa Roméo est vraiment très belle.