Flat 6

Fin Novembre, le bilan de l'année approche.

Dans moins d'un mois il faudra l'écrire, sortir les guirlandes, se rappeller de prénoms, de bons et mauvais moments, pannes d'érection, baise de nuits entières, mauvais romans, livres à conseiller, vraies salopes ou casting sentimental, il faudra en tirer les conclusions pour bien commencer 2006.
Aie, je ne vais plus avoir 29 ans.
Il est fort possible que je m'offre un bataillon de filles de l'est ce soir là.

Après le bilan viendra l'heure des résolutions ridicules, donc, que je ne ferai pas, de peur de me voir comparer à une sorte de Bridget Jones testostéronée. Non, je ne veux pas.

Je vais finir par me trouver comme un Pierre Richard, un Perrin ou un Pignon, dyslexique relationnel, amusant parfois, du moins quand on s'épargne la vision du pathétisme brumeux qui l'entoure.

Est ce que la dualité s'apparente à une composante essentielle et primitive de mes besoins...
Est ce que la reconnaissance de soi par l'autre est une sorte de kit piéton fourni gracieusement comme pilier fondamental dans la réussite d'une relation...
Où est ce que l'éducation de mes parents a tant déconné pendant mon enfance pour que j'ai à ce point envie de me payer une Porsche 911.
Un Flat 6 est enlisé dans un garage inconscient, probablement.

Mon bonsaï semble être sauvé.