dimanche, novembre 20, 2005

Short Message System

Dimanche, fin de soirée, sortie de bain.
Une vibration, un sms, un prénom : Carole.
Rencontre estivale, rencontre hormonale et mammaire. Aucune nouvelle depuis début Juillet.

Souvenirs précis néanmoins, rencontre à l'adolescente, en boite de nuit.
Je me souviens avoir énormément bu, que cette fille était quant à elle ivre morte, au milieu du couloir principal, juste après l'entrée.
Elle est venue glisser quelques mots ou sa langue dans l'oreille d'un ami, m'a vu, et m'a littéralement léché le visage pendant les 4h suivantes.
J'avais fait tout ce que je détestais, embrasser à pleine bouche une fille aux 4 coins d'une discothèque, s'arretant juste pour respirer et continuer à vider les verres disponibles.
Nous étions l'attraction de mauvais gout de la soirée, et je m'en foutais, divine regression.

Derrière deux énormes seins, oncteux et rassurants, se cachait un visage banal, une fille toutefois mignonne quoique plutot charpentée, d'1m80.
Carole est libre et libérée. Carole ne parle pas, carole vit et communique souvent avec une main posée sans retenue là ou les flux sont tendus. Houellebeck dirait d'elle qu'elle transpire l'intelligence.

Je ne me souviens pas avoir autant aimé embrasser quelqu'un. Nous avions cette rare compatibilité buccale qui entraine une érection immédiate. Pour cause de départ pour moi, et de vacances pour elle, je ne l'avais revue qu'une fois pour un bref diner.
Le sms demandait si mes serpents allaient bien, et me glissait son envie de venir en prendre un en main, si je le permettais.
Je la vois Vendredi soir.