vendredi, avril 17, 2009

Zlatá ulička










Il faisait 22°C à Prague.
Quelques jours à aimer regarder passer les filles tchèques grandes, blondes, minces, à la vulgarité moins prosélyte que celle des russes mais la mienne est vraiment réussie.
J'ai bu leur bière, mangé leur soupe, leur goulash, pris la main au son du violon sur le Pont Saint-Charles, et à la tombée de la nuit, écouté un groupe de jazz au bar de ce vieux 5 étoiles devant l'horloge astronomique.

Les français sont en famille, les italiens en groupes. La jeune femme tchèque est elle, souvent gâchée par l'omniprésente touriste russe et son idéale indécence de poupée trop maquillée. Alors c'est discrètement que devant chaque monument les hommes bandent d'attendre leur tour, le billet ou l'audioguide vendus par une jeune blonde avec son décolleté bas de gamme trouvé au NewYorker de la place Venceslas.

J'aurais pu acheter le magnet -I love Kafka- pour mon frigo, le mini mug cristal de Bohème handmade, le t-shirt Praha CZ Drinking team pour égayer la séance diaporama du retour.


J'ai baisé tous les soirs comme un samedi en France, et le matin aussi en bon adolescent, pour me souvenir de cette sensation de queue endolorie par enthousiasme.
J'ai éjaculé dans toute la ville sur les légendes des chevaliers et des alchimistes de la ruelle d'Or, la queue à l'étouffée en sortant du musée Mucha, de l'Art Nouveau en deux gorgées.

On imagine difficilement le retour au pays où l'on prépare déjà la perte des 3 ou 5 kilos avant l'été, pour celles qui n'ont pas encore totalement laissé tomber les comparaisons.