mercredi, avril 16, 2008

Giboulée de sms

Comme je la vois moins, la brune à frange joue la surenchère téléphonique à coup de mots crus destinés à engloutir tout idée de fuite de ma faiblesse primaire. Elle arrive donc à méler avec grâce et délicatesse mots et expressions diverses, "vider les couilles, avaler, la prendre, la baiser" mélangeant le tout avec des propositions circonstancielles de lieu plus ou moins adaptées.

Après tout, cette histoire occupe et distrait aussi certainement que le reste de ma vie sociale se désintègre un peu plus chaque jour. La période n'est pas propice à la libération hormonale et le temps change aussi vite que mes envies. Il n'y a aucune blonde à gros seins dans mon entourage proche, j'ai d'ailleurs oublié les sensations afférentes me liant à un honnête bonnet. C'est un peu triste à 31 ans.