Show must go on
Quand je m'ennuie, c'est que je ne trouve plus de questions suffisamment préoccupantes.
Je me suis beaucoup ennuyé ces jours passés. Beaucoup déplacé aussi.
Tellement ennuyé que j'ai invité Assia à déjeuner aujourd'hui, juste parce que je voulais un tête à tête avec une grosse poitrine. J'ai eu un peu honte, et comme souvent, ce sentiment a rapidement été dépassé par un ballottement mammaire nonchalant exploitable.
Assia croisait, serrait et desserrait les bras, faisait ce pourquoi je l'ai invitée, sans oublier de se raconter encore et encore, elle aussi, elle comme finalement toutes. 1h30 de déjeuner sans me poser une seule question.
Un échange de bons procédés et je prête mon oreille contre un bonnet D moelleux, graisseux, et me semble-t-il déjà un peu plus près du sol qu'à notre dernière rencontre.
Les jours passés à constater que ce blog a un an, qu'Anna vit ici depuis plusieurs mois versant une larme parce que non, elle ne m'accompagnera pas à Carrefour aujourd'hui. Ces jours à envisager la fin de ce récit, à constater son pathétisme, à déglutir ce goût amer et pire de l'affligeance des autres.
Ce monde médiocre mérite une narration.
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