samedi, octobre 28, 2006

Quelques grammes sans réponse

Une heure complète peut s'écouler sans l'ombre de la moindre envie.

Une simple éjaculation, ensuite le regard vide.

Toujours une question, juste là, après cette giclée banale.

Est ce que je ne viens pas de définir l'injustice.
Pourquoi tous ces moyens pour cette fin.
Pourquoi en être arrivé là, avec celle là.
Pourquoi encore elle.
Pourquoi rester.

Déjà passée, déjà faute grave, déjà parti.


Ainsi, dans le tourment, la quête est une traque. Chaque éjaculation est une question à la réponse aussi soudaine qu'une crise d'épilepsie. Une décharge cérébrale là, qui en suit simplement une autre. La poésie est morte.

La multiplication des expériences pour une équation.
Et s'il y avait une réponse différente. Peut-être.
Et si toutes les questions suffisaient pour excuser une giclée de solution. Mieux.