jeudi, octobre 19, 2006

Oscillococcinum

Le mal se rapproche.
Evité avec une blonde il revient sous les traits d'une brune. Il revient et nécrose déjà la fragile possibilité d'un compromis. Le concept fidélité souffre par fulgurance, bientôt il sera trop tard.

9h et la rencontre de Séverine, son tailleur noir, ses talons fins, ses yeux verts. 9h15 dans ce bar de quartier, et l'adultère commence déjà entre le lobe droit et le gauche, quelque part une connection, quelque part une information électrique : l'idée de grimper tout en haut du ponton, l'envie de plonger. En dessous, une Séverine.

La jolie brune est ouverte, précise que sur cette carte qu'elle me donne, il y a également le numéro personnel griffoné rapidement. Le numéro qu'on appelle quand le labeur est fini, quand le temps est au loisir, au laisser-aller, au plaisir.
Celui là même qu'elle m'offre en le répétant 2 fois. Numéro personnel.
J'ai 3 tiquets magiques Carrefour qui donnent droit à 3 euros de bon d'achats. J'ai gagné sans jouer un peu de Séverine dans un minable bistrot de quartier.

Elle me prend de court, propose un déjeuner demain, envoie son premier sms vers 11h. Le temps n'est plus aux filles sauvages. Les manoeuvres sont terminées. Le temps est au furtif, au simple. De l'homéopathie, et baiser des granules. Vivre de l'innocuité.