lundi, septembre 15, 2008

Into the wild

De la pluie, la montagne, une fôret de cèpes, pour la tranquilité. "Vous connaissez bien le coin ?"
Je suis parti dimanche matin avec un petit panier, deux stresam et une barre chocolatée.

Sans comprendre, j'ai pris Evelyne en stop au pied de St Mury monteymond sur chaussée glissante. "Vous allez à Prélong ?" Elle était pleine d'eau l'étudiante boulotte qui parlait peu en me vouvouyant. "Il coûte combien le gps Bmw ? 3000, putain c'est vachement cher quand même."

Des lunettes rondes remplies de buée, un tas de gras campagnard autour d'une plâtrée d'eczema aux coudes. "C'est sympa la fôret en solitaire ?"

J'ai quand même pensé à sa chatte entre deux virages serrés, parce que je ne sais pas faire autrement.
Quand Evelyne gratte ses bras ce sont des miliers de bouts de peau morte qui se posent sur mon electra anthrazit rayé. Elle part en oubliant de me dire vous : "t'as une copine sinon ?", j'ai répondu oui les yeux vides, machinalement comme à tout le reste.