lundi, septembre 01, 2008

Antre de la dévotion

Il n'y a finalement qu'un pur moment de plaisir, celui ou je rentre le soir en enfournant ma clé, il est beau cet instant ou ma vie ne prend plus la tournure médiocre que la plupart connaisse en franchissant leurs seuils.

Je n'ai absolument pas mérité qu'une russe de 20 ans me saute au coup pour me faire des fêtes, une main sur la bite, l'autre tenant les recettes de mon futur diner presque parfait qu'elle prépare depuis une heure.
Le monde ici est plus que jamais parallèle, et même s'il faut appréhender le temps ou le chaos viendra sans prévenir, je ne peux pas me lasser d'être un con à l'ambition de mec exceptionnel.
En langage féminin, j'aurais dit "j'ai tellement souffert avant".

Il n'y a pas d'amis, de grand frère, de belle soeur, de copains de copains, de sorties imprévues ni de famille à gérer, il n'y a pas d'ex non plus et l'absence de comparaison me va à ravir. Je suis un syndrome de Stockholm.
Et si l'occidentalisation lui donne le léger goût du questionnement, le reproche demeure fluet, la négation presque féerique.

Les tabous n'existent pas plus que ce qui me gène, puisque elle est devenue moi, dans une lumière oubliant l'égoïsme.