jeudi, juin 14, 2007

Gazelle de Thomson

Je regarde ce documentaire sur Planète no limit.
Dans la vaste plaine, le fauve attend, scrute. Unicité et particularité.

Dans cette masse presque informe d'herbivores, il en choisira une. ici la faiblesse reste physique, la plus jeune gazelle, peut etre la moins en forme, il se nourrira de l'une ou de l'autre, en prenant soin de jouer quelques minutes avec la proie avant sa fin. Belle nature.

Je bois un whisky en écoutant Dean Martin, il est 17h.

La problématique est différente, certes, mais les règles restent les mêmes. Repu, il n'y a plus d'intéret à pratiquer la politique de la masse; à y plonger la main, on en ressort souvent que de futurs vagues souvenirs.
Il arrive ce moment ou l'adrénaline se raréfie, ou chaque rencontre se copie et se colle dans un symétrisme parfait, à une couleur de cheveux près; et il devient délicat de trouver dans cette masse, l'intelligence qui rendra la particularité agréable, surprenante et finalement nécessaire.

Elles parlent trop, se confiant dans l'espoir d'un changement, à raconter ces histoires en exposant des faiblesses au premier inconnu comme autant de repères évidents, ces sujets qui les valoriseront et les autres à éviter, ces comportements qu'elles attendent pour offrir et donner sans retenue.

Il n'y a plus que des livres ouverts.
La surconsommation à 30 ans est d'une extrême vulgarité.