mardi, juin 19, 2007

Et au milieu coule une rivière


Il fait excessivement chaud, alors j'ai déjà quelques framboises sur mon pauvre balcon. Elles ne sont ni pires ni meilleures que déjà emballées en barquettes à Carrefour, les pesticides étant finalement remplacés par la pollution grenobloise.

Evidemment, comme Anna est encore dans son espérance fusionnelle, elle coupe la première en deux pour qu'on mange ensemble cette chose qui ne ressemble déjà plus à une framboise. Son oeil pétille tandisque qu'elle achève le fruit au couteau.

C'est mignon, terrorisant de mièvrerie, pourtant je l'ai baisée sa graine à peine dans l'oesophage avec la satisfaction de pénétrer une fille bio, comme on retourne à la terre.

Heureusement, les groseilles ne sont pas encore mûres et je n'abuserai donc pas de l'addition de micro-évênements.