lundi, mai 14, 2007

Aurélie, Twelve points

Au Styx, Il avait cette Aurélie, samedi soir, petite et brune avec un de ces jeans qui ont trop de coutures. Elle a un joli cul, de jolis cheveux et une voix un peu anxyogène, le tout sans vulgarité apparente.

Rapidement elle précise que le serveur est une sorte de copain de baise, rapidement elle se considère comme libertine puis se proclame spécialiste des actes sexuels en tout genre.
Comme toutes, elle suce bien puisqu'on lui a dit. Comme beaucoup encore, elle le pense.
Se faire prendre par trois hommes c'est la dernière carte de son jeu, un gros tapis posé sur la table "c'est arrivé comme ça, c'était pas prémédité".

La petite s'amuse à être une niche sexuelle très ouverte, à s'inclure si vite dans un sombre cliché de légèreté. Je n'ai même pas le temps d'en bander devant toutes ces causalités anecdotiques qui explosent à chaques paroles.
Aurélie envoie et attend la répercussion visuelle, que ces mots nous travaillent tous, et voir nos bites bouger.

Dans le chaos pathétique d'un fond de bar un samedi soir, elle écarte les jambes, glisse la main profondément dans son jean et se lèche deux doigts.
Dans le chaos altruiste d'un fond d'appartement un samedi soir, Anna regarde l'Eurovision.