Après le péage
Le roadster Mercedes brille parce que je l'ai lavé moi même, à la main, avec tout l'amour que les petites pétasses me rendront sur son passage.
Je suis à la campagne, avec du vert partout. Les oiseaux gazouillent, il fait bon; au loin les paysans hurlent, les chiens aboient et les caravanes passent. Je m'ennuierai vite ici.
Mais ce passage à l'air reste nécessaire.
Sans doute l'habitude infantile de jouer dans les maisons familiales, l'été, à faire des arcs en noisetier, capturer les sauterelles, construire des cabanes le temps de s'y découvrir puis de s'y toucher, et découvrir enfin les autres, les cousines de mon âge.Je ne sais pas si elles se souviennent de nos 10 ans, de l'étroitesse de leur chatte ou de leur ébahissement caractéristique face aux propriétés élastique d'une petite bite rose hypotrophiée.
Ici il y a des mots d'ailleurs, comme brouette ou tondeuse, et peu de raison de ne pas aller bien, pourtant je ne m'étonne pas. Déjà les oiseaux sont trop bruyants et les insectes trop présents. J'aurais du prendre un Atarax et laisser aller le repos, le vrai.
<< Home