Jour 167
Quelque chose se rapproche. Elle va sortir de mon ventre dans une douleur atroce.
Je navigue chez moi, nerveux, absorbé dans le doute et la peur en vaporisant de l'eau déminéralisée sur ma ménagerie de plantes carnivores. Elles se portent bien. Pas moi. Elle a vomi son café.
Je n'ai ni envie de boire, ni de me masturber. La journée va être longue.
On va faire comme si, sans y arriver, comme si, finalement ça n'avait aucune importance, ces milliers d'heures n'étaient qu'un but momentané : nous faire du bien.
Les incompatibilités sont profondes et les points communs symétriques. Il y a trop de moi en elle, petite salope gâtée qui fronce les sourcils.
Ils seront là ses talons hauts, sa robe courte et ses jugements, juste en face, en pleine mire. Et j'en crève d'envie.
19h demain, dans une gare grouillante de week end, tout apparaitra. Fin de combat.
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